Fiabilité BMW Série 3 E46 que vaut le modèle en occasion ?
Dates clés
- Commercialisation : d'avril 1998 à mars 2005 (septembre 2005 pour le break). - Version Touring (break) : à partir de juillet 1999 - Version coupé : à partir de mars 1999 - Version cabriolet : à partir d'avril 2000. - Restylage face avant : octobre 2001.
En bref
La série 3 de BMW est une véritable success story depuis sa première génération sortie en 1975. Elle a invariablement représenté la familiale premium type. Depuis la première génération, elle a évidemment considérablement évolué, et cette génération, la "E 46", est l'avant dernière. Elle est de l'avis unanime celle qui était la mieux construite et la mieux finie. Ses prestations sont réellement de haut niveau. Et elle les fait chèrement payer, aussi bien en neuf qu'en occasion, malgré parfois un déficit d'équipement étonnant et une liste d'options longue comme un jour sans pain… La fiabilité des diesels est également à pointer du doigt, du moins jusqu'en 2002. Il faut donc se montrer vigilant, ce sont les plus courus !
Caradisiac a aimé
- Les moteurs et leur tempérament.
- La qualité de finition.
- Le comportement routier.
- Le compromis confort/efficacité.
- L'insonorisation.
- La sonorité des 6 cylindres.
- La consommation.
Caradisiac n'a pas aimé
- L'habitabilité, spécialement à l'arrière.
- Le volume de coffre réduit.
- L'équipement parfois chiche.
- Les prix en occasion.
Nos versions préférées
- (E46) 325 I PACK
- (E46) 320 D PACK LUXE
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Les moteurs : essence ou diesel, tous ont du tempérament à revendre, spécialement les 6 cylindres en ligne.
- La finition : la qualité de fabrication et de finition est tout simplement bluffante. Les matériaux sont nobles et les ajustements rigoureux. La nouvelle Série 3 a ensuite fait moins bien…
- Le comportement routier : il est typé dynamique, et procure de belles sensations. Equilibré malgré le choix de la propulsion, il met en confiance.
- Les suspensions : le compromis confort/efficacité est bien trouvé. Les inégalités de la route sont bien gommées. Le châssis sport est lui trop raide.
- L'insonorisation : en essence comme en diesel, elle est poussée.
- La sonorité des 6 cylindres : ils sont très mélodieux à l'accélération, bien que discrets à vitesse stabilisée.
- La consommation : malgré les performances, les consommations des moteurs restent mesurées, spécialement pour les diesels.
Ce qui peut faire hésiter
- L'habitabilité : en particulier à l'arrière où la place est très comptée. Le passager central est handicapé par le très imposant tunnel de transmission.
- Le volume de coffre : réduit, et d'accès difficile sur la berline. Le break est plus accessible mais pas plus volumineux.
- Les prix : les cotes restent très élevées pour ce modèle, spécialement en diesel.
- L'équipement : sur les versions de base, des lacunes parfois incompréhensibles en équipement de confort (pas de clim, radio cassette et pas CD, etc…).
Budget
Achat / Cote :
Même si les cotes sont moins soutenues aujourd'hui qu'elles ne le furent pendant longtemps, elles restent à des niveaux élevés, même pour les modèles les plus anciens.
Consommation :
Fidèle à sa réputation de grand motoriste, BMW réussit le tour de force de proposer des moteurs au rapport puissance/consommation remarquable.
Assurance :
La série est l'une des voitures de sa catégorie les plus chère à assurer. Au même niveau qu'une Audi A4, mais plus cher qu'une Mercedes Classe C, et bien plus cher que les rivales françaises (au moins 20 % de plus…).
Prix des pièces :
Elles sont en moyenne chères. Surtout lorsque l'on sort des pièces d'usage courant.
Entretien :
La voiture indique après calcul dans combien de kilomètres la révision doit être effectuée, selon les conditions d'utilisation. Les révisions sont dans la moyenne pour ce type de voiture. Pas de courroie de distribution à remplacer, il n'y a que des chaînes.
Fiabilité
Description :
La marque BMW transporte avec elle une image de fiabilité bien ancrée, et de robustesse à toute épreuve. Une idée globalement fidèle à la réalité. Cependant, si la Série 3 a été bien fiabilisée en fin de carrière, et est exempte de soucis électroniques (car elle 'est que partiellement multiplexée), elle a tout de même dû faire face à de nombreux soucis mécaniques, surtout sur les moteurs diesel. Ce n'est que depuis fin 2002 que la tranquillité est vraiment de mise.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Turbo. Risque de casse élevé, à partir de 100 000 km, sur le diesel 2.0 d, et plus particulièrement dans sa version 150 ch jusqu'en septembre 2002. Les remplacements furent nombreux. Ils s'accompagnent d'une reprogrammation de l'électronique pour améliorer sa gestion.
- Pompe d'injection. Défaillances de pompe d'injection haute pression sur les 2.0 d et 3.0 d, tous millésimes confondus. Le remplacement est obligatoire.
Autres pannes ou faiblesses :
- Injecteurs. Sur les 2.0 d fabriqués entre février 2002 et janvier 2003, des fuites au niveau des injecteurs peuvent provoquer des difficultés de démarrage (défaut de pression dans la rampe commune). Un rappel a eu lieu en mars 2004.
- Débitmètre. Jusqu'en 2002, sur les 2.0 d et 3.0 d l'encrassement progressif du débitmètre d'air (à partir de 50 000 km) entraîne des pertes de puissance jusqu'à provoquer parfois un fonctionnement en mode dégradé. Il faut le remplacer.
- Pompe de gavage. Sur les 2.0 d fabriqués entre avril et juillet 2002, défaillance de la pompe de gavage et risque de colmatage du filtre à carburant.
- Train arrière. En particulier sur les 3.0, et spécialement le 3.0 d, risque de casse des attaches du train arrière à partir de 150 000 km.
- Train avant. Faiblesse des rotules de suspension. Souvent ce sont les bras qui sont remplacés. Egalement faiblesse des rotules de direction qui peuvent gripper et entraîner des points durs dans la direction.
Finition intérieure :
- Climatisation. Mauvaises odeurs à la mise en route sur les premiers millésimes.
- Vitres. Bruit des vitres dans leur encadrement.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Voyant d'airbag. Il peut s'allumer sans raison. Le plus souvent, il s'agit d'un souci sur la connectique.
Rappel de rectification en concession :
- Juillet 1999 : rappel pour remédier à la défaillance du boîtier électronique d'airbag (risqe de déclenchement intempestif), et vérification du bon montage d'une agrafe au niveau de la pédale de frein.
- Mars 2002 : rappel des modèles essence fabriqués entre le 1er février et le 18 mars 2001. Défaillance d'un composant électronique du ventilateur servant à refroidir le condenseur de climatisation. C'est la suite d'un premier rappel organisé en juillet 2001.
- Printemps 2004 : usure prématurée de la pompe à carburant immergée dans le réservoir (pompe de gavage). Le filtre à carburant peut se boucher. Les deux éléments sont remplacés sur les 320 d fabriquées entre avril et juillet 2002.
- Printemps 2004 : remplacement des injecteurs sur les 320 d sorties d'usine entre février 2002 et janvier 2003. Leur défaillance empêche la montée en pression dans la rampe commune d'injection et provoque des difficultés de démarrage.
- Printemps 2007 : retour en atelier des Série 3 diesels pour inspection, protection et remplacement éventuel du module de commande du ventilateur moteur (risque de court-circuit et d'incendie).
- Mars 2008 : rappel de 4 véhicules en France, version cabriolet fabriqués du 20 novembre 2006 au 11 Janvier 2008, pour lesquels il existe un éventuel défaut du brochage du boîtier électronique d'airbag, ce qui pourrait inhiber le déclenchement des airbags latéraux. Contrôle et correction, le cas échéant, du brochage du boîtier électronique d'airbag.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : (E46) 325 I PACK
En diesel : (E46) 320 D PACK LUXE
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération