Fiat Palio Week-end
Dates clés
- Commercialisation : Janvier 1998 à octobre 2002.
En bref
Cette Fiat venue du Brésil, la première du genre en Europe, n'a été disponible qu'en break sur notre marché. Etablie sur la base d'une petite voiture de la catégorie des première Punto, elle mise sur une technologie très simple et privilégie un faible coût de fabrication plutôt que des solutions techniques modernes. Résultat : même si elle apparaît encore assez fraîche extérieurement, elle n'offre que des prestations qui datent, en particulier en ce qui concerne le confort; Au demeurant, c'est un break pratique, et vendu à des prix accessibles, ce qui représente pour ce type de voiture un atout particulièrement évident. A l'usage, vous perdrez ce que vous avez gagné à l'achat en carburant (elle n'est pas très sobre, voire en réparations de parcours.
Caradisiac a aimé
- La compacité
- Le volume de la malle
- L'équipement
Caradisiac n'a pas aimé
- La finition
- Le confort
- L'insonorisation
- Le freinage
- Les commandes de conduite
Nos versions préférées
- WEEKEND 100 16S CLIM
- WEEKEND 1.9 D
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- La compacité : seulement 4,13 m de longueur, c'est un des breaks les plus compacts de son époque. Vous pouvez donc bénéficier d'un bon volume de chargement arrière tout en conservant une certaine maniabilité en ville, et la possibilité de trouver des places de stationnement plus aisément.
- Le volume arrière : il est plutôt élevé, avec l'atout d'une transformation de banquette assez aisée.
- L'équipement : pas de richesse particulière ni de modernisme criant. Mais, pour un modèle de cet âge et à vocation économique, il n'y a pas de lacune grave. Dès le début de carrière, vous pouvez trouver de modèles avec des options comme l'ABS.
Ce qui peut faire hésiter
- Le confort : médiocre côté suspensions, et les sièges ne rattrapent rien, en particulier pour la banquette à l’arrière.
- L'insonorisation : elle est carrément négligée. Les versions à essence sont déjà sonores, surtout les 1.2. Les diesels claquent fort à froid et infligent sur route un bruit continu bien trop présent. Filtration des bruits et vibrations médiocre.
- Le comportement routier : jamais dangereux, mais il est d’une relative imprécision, notamment en virage avec un roulis prononcé. Réactions détériorées en cas de lourde charge.
- Le freinage : les distances d’arrêt sont trop longues.
- La protection des occupants en cas de choc : pas très bien étudiée, ce qui se s'explique pour un petit modèle de cette génération.
- Le préchauffage du carburant : long sur les diesels, en particulier sur le TD 70.
- Les commandes de conduite : peu agréables. Avec en particulier une pédale de frein spongieuse, une boite de vitesse un peu lente dotée d'un levier qui accroche et se montre assez déplaisant à manier. Garnissage du levier de vitesse étrangement caoutchouteux.
- La direction : le train avant apparaît un peu lourd, malgré la direction assistée de série sur tous les modèles.
- La finition : sans luxe, déjà et de surcroît pas très bonne côté vieillissement. Plastiques et garnissages en retard par rapport aux standards européens de l'époque. Et ils sont parfois sensibles aux rayures (entourage de colonne de direction, poignées intérieures).
- La radio : basique, avec une restitution sonore de faible qualité.
Budget
Achat / Cote :
Sur la base de prix initiaux déjà pas très élevés en neuf, la décote est importante, cela donne des tarifs attrayants en occasion, ce qui est plutôt rare et pour un break.
Consommation :
Aucun moteur ne présente un bon rapport performances/consommation.
Assurance :
Tarifs très modérée
Prix des pièces :
Vraiment pas chères dans l'ensemble.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 10 000 à 15 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Courroie de distribution à remplacer tous les 120 000 km suivant les moteurs.
Fiabilité
Description :
Née en 1996 au Brésil, et conçue sur des standards de qualité qui ne sont pas tout à fait aussi exigeants que ceux en vigueur simultanément en Europe, ce modèle a occasionné quelques soucis à ses propriétaires, parfois graves, parfois bénins. Comme beaucoup de voitures, elle a été améliorée en cours de carrière, mais pas sur tous les plans. Enfin, son vieillissement général n'est pas irréprochable : elle se défraîchit pus vite que ses concurrents européennes de l'époque. Les pièces d’usure sont moins endurantes que la moyenne : plaquettes de frein, mais aussi amortisseurs, échappement et disque d’embrayage.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur 1.2. Problème de refroidissement caractérisé, qui peut entraîner le claquage du joint de culasse. Plusieurs causes techniques : fuite de liquide de refroidissement, dysfonctionnement du ventilateur moteur, blocage du thermostat. Par ailleurs, faiblesse du joint de culasse en lui-même. Endurance moteur menacée à partir de 120 000 km, voire avant si la voiture a été beaucoup conduite en charge.
- Moteurs adaptés au GPL. Nombreux soucis de régulation (fonctionnement heurté) risque de caler lors du passage d'un carburant à l'autre, et sérieux problèmes de soupapes possibles à partir de 75 000 km.
- Moteur TD 70. Faiblesse du joint de culasse.
- Train avant. Bruits sur route déformée, croissants à partir de 65 000 km. Ce phénomène a été atténué en usine à partir de décembre 2000.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.6. Des à-coups de fonctionnement. Remède : reprogrammation du boîtier de gestion électronique.
- Boîte de vitesses. Bruits de pignonnerie marqués, quelques incidents (synchros ou pignons) à partir de 130 000 km.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu’en juillet 1999, aléas de réglage du train avant en usine. Ce qui a pu accélérer l’usure des pneus.
- Echappement. Faiblesse des joints et des attaches d’échappement à partir de 100 000 km.
Aspect extérieur :
- Peinture. Elle n’est pas très soignée. Ecarts de teinte entre les parties en acier et celles en plastique (boucliers et surtout poignées extérieures de portières et coques de rétroviseurs)
- Peinture. Vieillissement moyen, traces de griffures d'ongles très marquées près des poignées de portières, autant de défauts particulièrement marqué sur le blanc et les teintes métallisées, qui se ternissent sensiblement avec l'âge.
- Optiques avant. Vibrations sur mauvaises routes.
- Poignées de portières. Les poignées de portières s’articulent avec fermeté, voire difficulté croissante au fil des ans.
- Hayon. Ses vérins de hayon s’affaiblissent au bout de 4-5 ans.
- Etanchéité. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 1999, légers problèmes d’étanchéité sur les joints ou sur l’embase de l’antenne de pavillon.
- Joints. Qualité moyenne, vieillissement imparfait en particulier pour les caoutchoucs de portières.
Finition intérieure :
- Poignées intérieures de portes. Elles ont tendance à peler au bout de 3 à 4 ans.
- Bruits parasites. Bruits en provenance de divers endroits de l’habitacle : craquements de sièges, bruits de planche de bord et de compartiment arrière, crissement des portières, surtout à l’avant. Vibration de la grille en plastique qui recouvre les haut-parleurs avant.
- Sièges avant. Réglage très dur des sièges sur leurs glissières.
- Ceintures de sécurité avant. Souci sur le sur leur réglage en hauteur : la tirette de réglage est dure et peut mal reprendre sa position pour verrouiller le cran de réglage choisi.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Fonctions électriques de confort. Quelques problème épars, mais pas d'épidémie, comme ce fut le cas sur les Fiat d’anciennes générations.
- Jauge à carburant. Elle est peu précise.
- Climatisation (option). Des incidents au bout de 4 à 5 ans.
Rappel de rectification en concession :
- Echappement. Sur les versions 1.6 fabriquées entre janvier et octobre 2000, la partie avant du tube d’échappement risque de se percer assez vite (défaut du matériau). Rappel en janvier 2003 : tube remplacé. 256 voitures en France, 1 200 au total.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : WEEKEND 100 16S CLIM
En diesel : WEEKEND 1.9 D
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