Ford Street Ka
Dates clés
- Commercialisation : avril 2003 à décembre 2005
En bref
Sur la base d’une petite berline Ka déjà âgée de six ans et demi, Ford a eu la curieuse idée d’élaborer un petit découvrable qui a été voulu avant tout sexy et craquant de ligne. Ce petit jouet automobile, qui évoque par certains aspects une sorte d’Audi TT en miniature n’aura perduré que trois ans au catalogue. Mais son design, sa joie de vivre sur route et sa rareté composent un ensemble qui peut légitimement attirer bien des amateurs. Car la bête est réellement agréable à fréquenter, et plutôt fiable mécaniquement.
Caradisiac a aimé
- L'aspect ludique
- La rareté
- Le plaisir de conduite
- Le coffre (pour la catégorie...)
Caradisiac n'a pas aimé
- La visibilité capote fermée
- Le diamètre de braquage
- L'autonomie
Nos versions préférées
- STREETKA 1.6
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- L’aspect ludique : ce jouet de 3,65 m est une rareté dans la production européenne. Les Japonais fabriquent de tels modèles, mais qui ne sont pas exportés en France. C’est là une offre très singulière, avec un style plutôt attachant. Regardez les petits arceaux de sécurité au dos des sièges : ils évoquent immanquablement la silhouette de l’Audi TT Roadster, à échelle réduite.
- La rareté : moins de trois ans de production, pour un total de unités, c’est peu, et cela garantit une authentique exclusivité, rare à ce niveau de gamme.
- Le plaisir de conduite : moteur vif et surtout communicatif, commande de boîte très précise avec un levier bien en main dont la boule en aluminium est un plaisir à contempler et à manier. Débattements courts de ce levier. Bon freinage, puissant et endurant avec ABS de série ; bon comportement routier.
- La capote : certes à commande strictement manuelle, mais le verrouillage des deux poignées contre la baie de pare-brise n'exige aucun centrage préalable (la capote se pose spontanément au bon endroit) et ne requiert aucun déploiement de force : tout en douceur. Et manouvre très rapide.
- L’ambiance à bord : pas de sensation d'enfermement une fois la capote refermée : en fait, la garde au toit est bonne, et le volume ressenti suffisant.
- Le coffre : il est évidemment limité mais pas aussi petit qu’il en a l’air, et le compartiment de la capote en matériau souple permet encore de gagner des cm3 lorsque la capote n'est pas repliée.
- Le verrou implanté pour la désactivation de l'airbag passager en cas de siège enfant : une bonne idée d’y avoir pensé. Et il est très visible, à l'extrême droite de la planche de bord.
Ce qui peut faire hésiter
- La visibilité : très mauvaise de 3/4 arrière, uhe fois la capote refermée.
- La présentation de la planche de bord : pas de spécificité de traitement par rapport à la berline Ka ; donc un ensemble de très grande série.
- Le diamètre de braquage : il est incroyablement élevé. 11,1 m, ce qui, compte tenu de la faible longueur de l’auto, est tout simplement un… triste record.
- L’autonomie : le réservoir de carburant est trop petit (42 l), et le moteur un peu gourmand.
- La protection en cas de choc : elle est forcément réduite. D’abord parce que la base du modèle est ancienne ; ensuite parce que la définition du découvrable ne plaide pas en faveur d’une bonne protection en cas d’accident, surtout sur un modèle aussi court.
Budget
Achat / Cote :
Cotation pas excessive pour l’instant.
Consommation :
Un petit peu élevée pour un moteur 1.§ installé dans une voiture aussi légère, mais le peps et les performances sont au rendez-vous, ce qui fait pardonner ce petit excès.
Assurance :
Logiquement un peu chère étant donné la catégorie « cabriolet », mais sans excès aucun pour ce type de voiture.
Prix des pièces :
Certaines sont étonnamment chères.
Entretien :
Visites d'entretien tous les 20 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Pas de courroie de distribution sur le moteur, mais un chaîne : aucun remplacement périodique à prévoir.
Fiabilité
Description :
La base a largement eu le temps d’être fiabilisée sur la berline Ka qui, elle-même, empruntait déjà son châssis à une Fiesta encore plus ancienne qu’elle. Cependant, les incidents ont bien été présents en début de carrière, mais ils ont très peu porté sur la partie mécanique, plutôt bien née et résistante.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.6. Sur quelques voitures, fuite d'huile sur le joint spi arrière de vilebrequin ; survient tôt dans la vie de la voiture ; sans gravité et aisé à réparer.
- Transmission. Bruit accru au point mort ; dû à la butée d'embrayage.
Aspect extérieur :
- Optiques avant. Mauvaise fixation des lèvres en caoutchouc qui bordent les optiques sur leur partie supérieure.
- Couvre-capote/coffre. Possible refus d'ouverture (électrique). Causé par la trop grande sensibilité des capteurs de fermeture : le couvre-capote ne peut s'ouvrir que si le couvercle de coffre est parfaitement fermé, et inversement.
- Couvre-capote. Quelques cas de mauvais soulèvement. Causé le plus souvent par le ressort.
- Couvre-capote. Sur les modèles fabriqués jusqu’en août 2003, risque d'altération par agression de la tringlerie métallique de la capote : peinture éraflée, enfoncement de la tôle. Remède : ajout de joints protecteurs.
- Garnissages d'ailes arrière. Sur les modèles fabriqués jusqu’en mai 2003, il ont pu être mal fixés dans les passages de roues. D’où une tendance à se décrocher, ce qui peut provoquer un frottement contre le pneu.
Finition intérieure :
- Cuir. Irrégularités d'aspect, médiocre qualité des peaux, tendance à peler en surface très rapidement.
- Moquette. Finition relâchée : aspect négligé des orifices découpés en deux endroits. Moquette mal sertie près des angles antérieurs des portes.
- Bruits parasites. Grincement en provenance des gâches de serrure de portes.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Climatisation. Quelques cas de fuite du circuit de réfrigération à l'intérieur de l'habitacle.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : STREETKA 1.6
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