Mazda 3
Dates clés
- Commercialisation : mars 2004 - Retouches de carrosserie : juillet 2006 - Version 4 portes : juin 2004 à décembre 2005
En bref
Après la berline "6", cette 5 portes de dimensions assez compactes marque le renouveau de Mazda, avec un style dynamique qui semble plaire. Elle sort en tout cas de l'anonymat dans lequel s'était cantonnée sa devancière, la dernière 323 issue d'une longue lignée. Au demeurant, ce n'est pas un produit 100% Mazda, puisqu'elle partage son soubassement technique avec Ford (Focus, C-Max) et Volvo (actuelles S 40 et V 50) ; et ses diesels sont issus d'une collaboration – fructueuse – avec Peugeot-Citroën et Ford. Voilà pour son identité mélangée. Au final, elle est bien plaisante et se présente sur le marché dans des fourchettes de prix très cohérentes par rapport à ses mérites.
Caradisiac a aimé
- Les qualités routières
- Le dynamisme
- L'habitabilité
- L'équipement
Caradisiac n'a pas aimé
- L'insonorisation
- L'ergonomie
- L'autonomie (petit réservoir)
Nos versions préférées
- 1.6 ELEGANCE 5P
- 1.6 MZ-CD 90 ELEGANCE
Qualités et défauts
Ce qui peut vous tenter
- Le dynamisme : la conduite set toujours plaisante, quelle que soit la version. Agrément renforcé par une commande de boîte précise.
- Les qualités routières : une tenue de route sans histoire, et même très sûre.
- L'habitabilité : elle est plutôt généreuse pour la catégorie, avec un bon espace pour allonger les jambes à l'arrière.
- Le coffre : lui aussi présente une bonne capacité de chargement, y compris sur les versions 4 portes, sans hayon.
- L'équipement : complet, y compris sur les versions d’entrée de gamme. En revanche dépourvue de toute la panoplie de gadgets électroniques dont sont dotées les européennes contemporaines. Lève-vitres tous par commande à impulsion à la descente comme à la montée.
- La boîte à gants : large, profonde, bien carrée, aisée à remplir.
Ce qui peut faire hésiter
- La sellerie : dessin des sièges un peu simpliste. Maintien latéral limité à l'avant. Banquette moyenne.
- L'insonorisation : pas totalement négligée, mais elle aurait gagné à être plus soignée. Tant pour le bruit des moteurs que pour les bruits de roulement, qui remontent trop à bord. Détonne sur une voiture moderne.
- L'autoradio : qualité du son assez médiocre et, surtout, mauvaise réception des stations et suivi RDS inexistant.
- La poignée du hayon (en 5 portes) : trop basse. De plus, elle se salit vite en cas de pluie.
- Certaines commandes et certains affichages : peut pratiques, avec quelques fantaisies dont le conducteur se passerait bien. Répartition en deux parties des commandes de clim entre afficheur et boutons. Au contraire, un afficheur commun pour la température intérieure (à programmer) et extérieure.
- Le réservoir de carburant : un peu limité en capacité, d'où une autonomie qui se retrouve un peu faible sur le versions essence.
- La radio d'origine : assez moyenne.
Budget
Achat / Cote :
Cote mesurée, et même assez limitée pour les versions essence. Les diesels, de technologie moderne et commun à certaines stars de la catégorie (Citroën C4, Peugeot 307) affichent des cotations moins hautes que leurs rivales dotées des mêmes mécaniques.
Consommation :
Consommations dans les normes sur les versions essence, carrément faibles en diesel
Assurance :
Tarifs dans la moyenne
Prix des pièces :
Quelques unes présentent des excès assez marqués
Entretien :
Visites d'entretien tous les 20 000 km (et tous les ans au maximum si le kilométrage limite n'a pas été atteint). Sur les moteurs à essence, pas de courroie de distribution mais une chaîne de distribution : pas de remplacement périodique Courroie de distribution des versions diesel à remplacer tous les 240 000 km.
Fiabilité
Description :
Ce modèle très international dans sa conception et ses composants ne présente plus la tranquillité d'utilisation absolue des Mazda précédentes. Il faut dire aussi qu'il accède à des techniques plus modernes, comme les diesels à injection par rampe commune qui, par nature, posent plus de soucis que leurs prédécesseurs beaucoup plus élémentaires techniquement. Si les incidents de parcours et certains défauts de jeunesse ont donc été sensiblement plus nombreux que dans la longue dynastie des Mazda 323 précédentes, il ne faut pas non plus s'alarmer : le taux de pannes ainsi que la gravité des incidents recensés recoupent le niveau moyen du moment. Un regret : les pièces d'usure, sans présenter de défaut particulier, n'offrent plus l'exceptionnelle longévité qui était de mise sur les Mazda précédentes.
Pannes lourdes ou immobilisantes :
- Moteur 1.6 diesel. les modèles fabriqués jusqu’en octobre 2004, réduction progressive de la puissance et baisse des performances à partir de 30 000 km. Le phénomène est surtout constaté sur les voitures qui roulent beaucoup en ville. Causé par l’encrassement du débitmètre d'air. Remède : débitmètre à remplacer.
Autres pannes ou faiblesses :
- Moteur 1.6 à essence. Quelques vibrations mécaniques au ralenti, qui est parfois calé trop bas.
- Moteur 1.6 à essence. Le ralenti reste volontiers calé trop haut pendant quelques secondes après passage au point mort. Causé par la gestion électronique imparfaite et le pilotage de la fonction d'antipollution sur le recyclage des gaz.
- Moteur 1.6 à essence. Occasionnellement, bruit aux alentours de 2 000 tr/mn.
- Boîte de vitesses. Sur les versions à essence, le levier de vitesse accroche pour passer de 2ème en 3ème.
- Moteurs diesels. Sur les modèles fabriqués jusqu'en 2005, un bruit métallique peut se manifester à partir de 20 000 km lors de l’extinction du moteur. Causé par un défaut sur le volant moteur.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en août 2004, apparition de bruits (grincements) sur chaussée déformés. Ils sont surtout perceptibles à petite vitesse. Causés par un mauvais graissage des butées d’amortisseurs en usine. Se rectifie aisément.
- Train avant. Sur les modèles fabriqués jusqu'en août 2004, survient parfois le même phénomène que celui constaté sur le train avant. Même cause, et même remède : point de graissage des butées d’amortisseurs.
- Pneus. Sur quelques voitures, tendance à l'usure par facettes des pneus, surtout à l'arrière. Conséquence : des bruits de roulements qui s'accroissent sensiblement, et sont surtout perçus par les occupants de la banquette. Un palliatif possible : la permutation dès 10-15 000 km des pneus avant et arrière.
Finition intérieure :
- Vitres latérales. Sur les modèles fabriqués jusqu’en janvier 2005, claquement marqué des vitres avant en début de descente et en fin de remontée, et tendance des joints à coller sur la vitre.
- Bruits parasites. Variables suivant les voitures, bruits (craquements) en provenance des gâches de serrure et quelques craquements du mobilier intérieur sur chaussée déformée, en particulier de la part de la planche de bord.
Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :
- Climatisation. Sur les modèles dotés de la climatisation automatique, irrégularités d'ajustement de la température programmée : elle peut changer d’elle-même à la remise en route. Causé par un souci de configuration de l’unité de commande de chauffage. Ce qui peut nécessiter son remplacement.
- Climatisation/Chauffage. Quelques caprices de fonctionnement, comme une arrivée d'air pas assez chaude par temps froid, sauf à programmer des températures vraiment très élevées.
- GPS. Sur les modèles fabriqués jusqu'en juillet 2006, bugs nombreux, que ce soit à la saisie d’adresse ou pendant la navigation. Et grande lenteur de fonctionnement.
- Jauge à carburant. Possible inexactitude de l'aiguille de niveau. Causée par le mauvais calibrage du niveau de l'aiguille.
Rappel de rectification en concession :
- Moteur 1.6 diesel. Sur les modèles fabriqués du 9 au 17 décembre 2004, risque de défaillance du turbo : la suralimentation par le turbo peut être diminuée et il peut se manifester un bruit anormal. Causé par la fourniture de turbos imparfaits. Rappel début 2005 : remplacement préventif et systématique du turbo. 438 voitures en France.
- Airbag frontaux. Sur les modèles fabriqués jusqu'en mars 2004, risque de non-déclenchement lors d'un choc. L'anomalie est alors signalée par l'allumage du témoin d’alerte au tableau de bord. Causé par l’entrée d’humidité dans le détecteur de décélération (consécutive à la formation de microfissures sur le son enveloppe extérieure). Rappel en juin 2004: détecteur remplacé. 2 012 voitures en France.
- Support moteur. Sur les modèles diesel fabriqués entre le 26 Décembre 2006 et le 6 Septembre 2007, risque qu'un des supports moteur se rompe ou se détache, ce qui entraînerait de très fortes contraintes sur la boite de vitesse. Rappel en Août 2008 : contrôle du serrage de la vis centrale du support, remplacement si nécessaire de la vis et de son support. 257 véhicules concernés en France.
- Pompe à huile électrique de la direction assistée. Sur les modèles produits entre le 2 avril 2007 et le 30 novembre 2008, 1.6 MZ-CD diesel ou 2.0 MZR essence. Problème dû à des particules résiduelles de fer en provenance de la tuyauterie hydraulique se détachant et entraînant la panne de la pompe à huile électrique de la direction assistée. Ce qui entraîne la dureté de la direction. Rappel en Août 2010 : 3 260 véhicules concernés en France.
- Essuie-glace. Sur les modèles de première génération de Mazda 3 et 3 MPS, fabriqués entre le 7 Janvier et le 22 Décembre 2008, risque de panne en raison de l'oxydation du fil de mise à la masse du moteur d'essuie-glace. Rappel en Juin 2011 : Remplacement préventif du fil de mise à la masse, rapide et gratuit. 91 588 voitures en Europe.
Après-Vente :
Meilleures versions
En essence : 1.6 ELEGANCE 5P
En diesel : 1.6 MZ-CD 90 ELEGANCE
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