DS3 Crossback vs. Audi Q2: premier round (match statique vidéo)
Le DS3 Crossback a été l'un des modèles les plus en vue au dernier Mondial de l'auto. Nous l'opposons aujourd'hui à l'Audi Q2, son principal rival, leader de la catégorie des crossovers urbains chics. Le Français a-t-il les épaules assez larges pour faire sa place sur le segment premium?
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En huit ans, la catégorie des SUV est devenue absolument incontournable dans tous les segments de marché, représentant aujourd'hui plus du tiers des ventes de voitures neuves en Europe. Une évolution qui a poussé le groupe PSA a revoir intégralement sa copie pour l'entrée de gamme DS: c'est donc un SUV 5 portes qui remplace une citadine 3 portes, et le seul trait commun entre les deux voitures est la persistance de l’aileron de requin courant le long de la ligne de caisse. Pour le reste, tout change, de la plate-forme aux motorisations en passant par le design intérieur.
En face, on retrouve un Audi Q2 qui fête en novembre ses deux ans de commercialisation. Ce modèle est le plus petit SUV de la gamme Audi, constructeur spécialiste de la question avec six modèles de cette catégorie à son catalogue, en comptant l’e-tron à motorisation électrique.
Les points forts du Q2 : son image de marque en béton, ses possibilités de personnalisation et sa palette de motorisations, de 116 à 300 ch. Ce modèle était destiné à toucher une clientèle plus jeune pour Audi, et le pari est gagné : au premier semestre 2018, le Q2 était la troisième Audi la plus vendue en Europe.
Côté style, exception faite des calandres format XXL et des possibilités de personnalisation extérieure, via notamment des choix d’harmonies de couleurs pour la carrosserie, les montants de toit et le pavillon, les deux voitures jouent des partitions différentes.
Quand le Q2 mise sur le dynamisme avec ses traits secs, ses surfaces vitrées réduites et sa ligne de toit plongeante, le DS3 Crossback arrondit les angles et se veut plus sensuelle.
Le pavillon semble flotter, les épaules s’arrondissent et le soin du détail s’exprime notamment dans les poignées de portes affleurantes (elles sont déployées sur la photo ci-dessus), un raffinement digne de modèles de très haut de gamme comme le Range Rover Velar.
Un bon point aussi sur le choix des matériaux, qui est l’une des points forts de DS. Entre les coutures « point perle » et les matériaux variés et de qualité, on salue les véritables efforts d’une marque en quête de crédibilité dans un segment hyper concurrentiel.
En bonne premium, l’Audi Q2 fait le plein de techno en offrant sur ses versions hautes une conduite autonome de niveau 2, ce qui signifie qu’il est possible de lui déléguer partiellement la conduite sur route, sans toutefois relâcher sa vigilance. L’auto peut rester dans sa voie et gérer seule les interdistances. Ça marche aussi dans les embouteillages. Pour le reste, les deux voitures font ici match nul: de l’affichage tête haute au freinage d’urgence, les raffinements proposés sont comparables.
Les mauvaises langues diront de ces deux voitures qu’elles n’ont rien des grandes, si ce ne sont leurs tarifs. Affichée à partir de 26 380 € pour la version 1.0 116 ch d’entrée de gamme, la Q2 respecte parfaitemet les codes du premium. Car à ce prix, on a droit à une présentation austère, et il faut se passer de régulateur de vitesse et de radar de recul.
DS est en phase de conquête, et traite ses clients avec bien plus d’égards. Affichée à partir de 23 500 €, soit 2 800 € moins cher que sa rivale du jour, le DS3 Crossback d’entrée de gamme offre notamment combiné numérique, reconnaissance des panneaux, alerte de franchissement de ligne ou régulateur de vitesse. Nous vous conseillons toutefois de passer à la finition supérieure So Chic pour disposer de climatisation automatique, jantes alliage, radar de recul ou écran tactile. A 27 100 €, cette version reste parfaitement compétitive.
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