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Fiches techniques Jaguar Xjr de 2000

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Avis Jaguar Xjr

Xjr (2) 4.0 BVA (1999)

Par test-16cb1c09 le 24/02/2022

Après de nombreux modèles anciens Jaguar, une XJR en version 6 cylindres (X300), et trois S Type (2 en V8 et une en version R), je souhaite apporter mon témoignage.Dénichée dans un obscur Jaguar parisien où elle végétait depuis la mort de son propriétaire, il n'a fallu qu'une batterie neuve pour que la belle se réveille.Avec 270 000 km au compteur, et le seul changement des pompes à essence, des silentblocs de train AV et du tendeur de distribution, voilà de quoi mettre fin aux témoignages sur le prétendu manque de fiabilité de ces autos. Car si les Jaguar ont eu leurs moments de faiblesse dans les 70's, au moment de la restructuration du paysage automobile anglais, le rachat par Ford a ré-établi les choses avec une fiabilité qui n'a dès lors plus rien à envier aux modèles teutons (je crois même me souvenir avoir lu à l'époque qu'une S Type V8 possédait un taux d'incidence de pannes plus faible que celui des BMW Séries 5, par exemple).L'auto démarre par tous temps (attention d'avoir la bonne batterie, et constamment chargée, sous réserve de voir de multiples signaux de panne au tableau de bord, en général bénins) et se comporte comme au premier jour (pas de bruit bizarre, de couinements et autres) et a conservé ses 375 CV d'origine.La tenue de route est très sécurisante, et fait de cette longue limousine une auto étonnante par le sentiment de légèreté et de réactivité qu'elle procure. Contrairement à ce que dit le constructeur, il faut impérativement vidanger la boîte et changer la crépine, source dans le cas contraire de sérieux problèmes ne se solutionnant que par le changement de la boîte elle-même. On évitera malgré tout d'aller taquiner les Alpine et autres Lotus Elise dans les petits virolos de montagne, elle n'est pas faite pour ça.L'intérieur est somptueux (ah ! ce mélange de cuir et d'appliques bois typiquement britanniques !) et vieillit plutôt bien, sauf le bourrelet gauche du siège conducteur qui a tendance à se râper avec le temps). Le silence intérieur pourrait en remontrer à bien des autos ''premium'' contemporaines.Consomme-t-elle ? Oui, encore que pour un V8 de 4.0 l nanti d'un compresseur, elle se comporte plutôt bien sur les grands axes, où la consommation voisine entre 11 et 13 litres aux allures légales. Une conduite en milieu urbain fera rapidement grimper la consommation à 15 litres, voire plus.Finissons par sa ligne : est-elle belle ? La réponse à la question est bien sûr toute relative, mais avec sa calandre grillagée et ses grandes jantes complétant son profil sportif, l'abondance de pouces levés et de témoignages de sympathie tendraient à le prouver.Pour finir : si vous ne détestez pas rouler dans un véritable cocon avec près de 400 CV sous le pied droit dans des conditions de confort et de sécurité encore actuelles et n'avez pas peur de remplir de temps en temps son grand réservoir, cette auto peut s'avérer un choix judicieux, surtout si vous disposez d'un homme de l'art pouvant pratiquer lui-même l'entretien nécessaire. Quant aux pièces, elles se trouvent hyper facilement auprès de revendeurs tels BARRATT, et sont en général vendues à un prix très inférieur aux consommables des grandes marques automobiles populaires actuelles !Comme dirait l'autre : ''c'est vous qui voyez :)''