La Ferrari 250 GTO est-elle une « belle voiture » ? Pour les inconditionnels du mythe, la question ressemble à une insulte. Pour un observateur pointilleux, la réponse est plus nuancée… Analyse d’un style.
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Le record du prix de vente d'une voiture cédée au son du marteau a été battu ce week-end. Et sans surprise, c'est à nouveau avec une Ferrari 250 GTO.
Les Ferrari 250 ne courent pas les rues et des modifications lourdes seraient synonymes de sacrilège pour les amoureux du cheval cabré. Mais pas pour les Américains pour qui toutes les autos produites peuvent faire une base potentielle de transformation. Celle-ci vaut tout particulièrement le détour.
L'histoire des Ferrari 250 est intimement liée à celle de Gioacchino Colombo, l'ingénieur responsable du développement du V12 qui ne cessa de grossir au fil des ans. Sur cette 250 MM carrossée par Vignale, il cube 3.0 et donne toujours autant de frisson à ceux qui ont la chance de l'entendre chanter...
Ce résumé de l'actualité est placé sous le signe des records, divers et variés et pas toujours heureux : prix à la pompe, tarif d'une voiture de collection ou encore vitesse sur l'autoroute. De 1,1825 à 55 millions, voici nos chiffres de la semaine.
La Ferrari 250 LM est arrivée après la 250 GTO et était la version tourisme du prototype 250 P qui évoluait en compétition. Malgré une carrière pratiquement confidentielle elle est une voiture très intéressante à plus d’un titre.
Nous parlons souvent de la 250 GTO lorsque l'on aborde le passé de Ferrari mais il ne faut pas oublier que celle qui a vraiment cartonné en compétition automobile dans les années soixante, c'est elle, la 250 GT "SWB", pour "short wheel base". Une version courte qui a toujours autant de succès auprès des fans et qui reste totalement intouchable pour le commun des mortels en achat collection.
La Ferrari 250 GTO est probablement ce qui se fait de plus désirable dans le monde automobile, toutes époques et catégories confondues. Mais avec un prix de vente souvent au-delà des 20 millions d'euros et une production limitée à 36 exemplaires, il est presque impossible d'en voir rouler sur route ouverte. « Presque », puisque Petrolicious nous emmène sur route (fermée, dans le cas présent) à bord d'un exemplaire avec le pilote Derek Hill à son volant. Jouissif.
Après l'énorme succès de la 250 GTO, Ferrari doit poursuivre l'aventure et décline en 1963 une version Grand Tourisme du prototype 250P qui courrait alors en compétition. Produite à seulement 32 exemplaires, la 250 LM au look particulier n'a pas eu la carrière de son aînée mais a quand même remporté une fois les 24 Heures du Mans en 1965, juste avant l'arrivée de la terrible GT40 l'année suivante...
Faut-il encore présenter la Ferrari 250 GTO ? L'une des sportives les plus incroyables de l'histoire qui se livre aujourd'hui dans une déclinaison assez étonnante et qui dénote du traditionnel rouge sang.
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