Même chez Ferrari, il existe des modèles maudits. Comme cette Mondial qui, de 1982 à 1993 a essuyé quelques joyeux quolibets. Ses lignes déséquilibrées liées à sa curieuse architecture, à ses finitions très moyennes et à son efficacité pas vraiment au-dessus du lot ont eu raison d'elle. Mais 50 ans après sa naissance chaotique, elle a un gros avantage : son prix, tant au niveau de l'achat que de l'entretien.
Une Ferrari Mondial patientait depuis presque 30 ans dans un cours d'eau à proximité d'Amsterdam aux Pays-Bas. Une pêche très spéciale pour les autorités locales.
Même sportive, une automobile reste avant tout un bien de consommation dont la durée de vie est limitée. Surtout dans un univers aussi impitoyable que celui des Emirats Arabes Unis, connu pour les impressionnantes collections de voitures de sport hors de prix de certains de ses ( riches ) administrés. Souvenez-vous de cette Jaguar XJ220 comme laissée à l'abandon, exposant les galbes de sa carrosserie aux tempêtes de sable. Voilà encore plus impressionnant aujourd'hui avec une Ferrari Mondial délaissée à Dubaï.
La Ferrari Mondial souffre depuis son lancement d’une côte d’amour relativement faible allant même jusqu'au dédain de la part de certains ferrar-istes.
Si vous vous trouvez aujourd’hui dans la région du château de Parentignat (63), je vous suggère d’y faire une halte. De 11 heures à 18 heures 30, le Rotary Club d’Issoire y organise Auto-Rétro Prestige.
Une ligne d’une sobre élégance mais, sans grande personnalité. Pire, des allures de petite bourgeoise avec ses quatre places… Même pour certains inconditionnels de la marque, elle n’a vraiment pas l’allure d’une Ferrari. Et pourtant,
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