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Quand nous avons appris que la Mégane R26R avait réalisé le record du tour du circuit de Nürburgring en 8’17’’, nous ne pouvions pas faire l'impasse sur cette version radicale. D’autant plus que nous avons remarqué l’intérêt que vous portez à cette voiture. Partant de ce constat, nous avons décidé d’organiser un comparatif entre cette R26R et la version ayant servi de base à son élaboration, la R26 avec Julien, un de nos lecteurs, propriétaire de plusieurs Mégane RS et pistard régulier.
Esthétique : discrétion contre tape-à-l’œil ?
Indéniablement, la R26R ne passe pas inaperçue. Il faut dire qu’avec son capot en carbone, sa teinte blanche, son large aileron arrière et ses jantes rouges en 18 pouces, la R26R ne fait pas dans la discrétion. A coté la R26 parait bien sage, malgré sa peinture jaune et ses nombreux autocollants. Forcément, la R26R n’est pas du goût de tout le monde car beaucoup de personnes la trouvent « too much » pour ne pas dire un peu tuning. C’est le cas de Julien qui estime que la R26R est trop voyante.
Vous avez dit radicale ?
Si son look est sujet à discussion, l’habitacle de la R26R laisse presque tout le monde sans voix. Tout ce qui était superflu sur la R26 a été supprimé à l’image notamment de la banquette arrière, de la climatisation automatique, de la majorité des isolants, de la radio, du régulateur de vitesse, de la plupart des airbags (il reste que celui dédié au conducteur), des sièges avant et des ceintures qui sont remplacés par des baquets et des harnais Sabelt à 6 points, des custodes et de la vitre arrière désormais en polycarbonate. Résultat, la cure d’amaigrissement est spectaculaire avec un gain de poids de 123 kg. De quoi séduire les puristes ou les pistards purs et durs mais cette conception sans concession n’a pas que des avantages.
Ainsi, au quotidien, la R26R peut très vite se montrer fatigante. Rien que l’installation demande une bonne dose de patience. Nous vous conseillons aussi de ne pas avoir oublié quelque chose avant de vous sangler car l’opération est assez pénible à effectuer régulièrement. Après quelques minutes à son volant, on est tout de suite frappé par l’importance des bruits de roulement notamment lors des phases d’accélération et de décélération et c’est encore pire dès que le revêtement se dégrade car on ressent la moindre déformation du bitume. Lombaires sensibles s’abstenir ! A coté de cela, la Mégane R26 apparaît comme un modèle ultra confortable. Un comble sachant que celle-ci est déjà une sportive mais il faut dire que les sièges Recaro semble être des fauteuils de salon à coté des baquets Sabelt. Enfin dernier détail, la R26R peut seulement transporter deux personnes, il faudra donc faire des choix. Toutefois, comme l’indique Julien, cette radicalisation n’a pas que du mauvais : « Certains seront rebutés par l'aspect extrême de l'habitacle, mais je suis conquis par le bénéfice apporté par l'ensemble sièges/harnais en conduite sportive. »
Remerciements
Circuits des Ecuyers
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