Depuis le lancement de la Logan, « la voiture à 5000 € » (destinée aux pays émergents), Dacia vit une véritable success story. La marque de Renault a littéralement explosé ses objectifs en se positionnant sur un marché alors inexistant en France : celui du Low Cost. Inexistant ? Pas totalement, puisque Lada, premier constructeur russe, y évolue depuis plus de 30 ans. Depuis, les deux constructeurs se sont rapprochés à travers une participation (25%) de l’Alliance Renault-Nissan dans AvtoVAZ. Un partenariat stratégique qui vise à étendre la présence du français en Russie. Un marché estimé à 4 millions de véhicules par an.
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Concurrentes aujourd’hui, les Logan MCV et Lada Priora break ne feront plus qu’un sur le marché russe d’ici l’an prochain, puisque la Logan MCV sera commercialisée sous le blason Lada avec le patronyme R90. Et aux dires de Lada, la marque russe va refaire parler d’elle en 2012, avec le lancement de la Granta, une Kalina plus « spartiate » commercialisée à 5000 €. D’autres évolutions et modifications de véhicules se succéderont d’ici 2015. Chez Dacia les Sandero, Duster et prochainement « Popster » sont venus étoffer une véritable gamme.
Du haut de ses 4,33 m, la Priora break n’est autre qu’une évolution des Lada 110-111 et 112 des années 90. Bref, du basique, du costaud qui a fait ses preuves. Lada a tout de même soigné le look de son modèle avec une face avant arrondie, des optiques attendrissantes et un hayon incurvé. La ligne est certes moins moderne que la MCV, mais pas moins attirante pour autant.
En reprenant la plateforme d’une Clio 2, Dacia est parti d’une base saine. Plus grande que le break russe (4,34 m), la grande roumaine (4, 44 m) bénéficie d’un empattement également plus important (2,90 m contre 2,49 m pour la Priora).
Les passagers sont mathématiquement mieux lotis dans la MCV avec un espace aux jambes, aux épaules et à la tête quasiment impossible à battre. A cet effet Dacia est le seul des deux à proposer une option à 7 places (600 €). Aussi vaste qu’un semi-remorque, la MCV peut embarquer jusqu’à 2350 litres.
La Priora est battue en matière d’habitabilité, mais ne démérite pas. Bien au contraire. Le break russe, malgré 10 cm de moins, offre un espace habitable correct aux places arrière. Vous disposez en prime d’un espace de chargement vaste de 444 litres. Dommage que le hayon ne se déverrouille qu'à l'aide de la télécommande ou de l'interrupteur intérieur. Avec des sièges rabattables, une boite à gants volumineuse, la Priora remplit pleinement sa tâche de break polyvalent.
La présentation intérieure est résolument plus moderne sur la Logan qui fait figure de fashion victim. Ses plastiques sont durs, les coloris tristes, mais l’assemblage est rigoureux. Même constat dans la Priora qui en dépit d’un intérieur en retard de 10 ans, propose un assemblage correct.
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