À sa création en Italie au XVIIIe siècle, le Cabriolet est une voiture à cheval, reposant sur deux roues et n'offrant que deux places. Elle est bien sûr munie d'une capote que l'on peut escamoter par beau temps. Ce moyen de transport connut à Paris un succès certain durant tout le XVIIIe siècle.
Aujourd'hui, le cabriolet (parfois appelé décapotable) est une automobile ouverte et découvrable grâce à une capote en toile ou un toit en dur escamotable. Il est le plus souvent dérivé d'une berline ou d'un coupé.
Le marché du cabriolet a été un peu chamboulé justement par l'arrivée sur le marché des premiers "CC", ou Coupés-Cabriolets. Des véhicules toujours découvrables, mais équipés d'un vrai toit en dur, à la manœuvre motorisée. Cela permet d'avoir deux véhicules en un : un cabriolet pour les beaux jours et une vraie voiture pour les mauvais, avec un toit parfaitement étanche, filtrant bien les bruits d'air, et préservant la rigidité du châssis de la voiture.
La première représentante de cette race à l'ère moderne fut la Mercedes SLK, en 1996, mais c'est surtout la Peugeot 206 CC qui a démocratisé le concept en 2001. Aujourd'hui on trouve de nombreux "CC" sur le marché de l'occasion : Peugeot 307 et 308, Renault Mégane, Volvo C70, Ford Focus 2, Nissan Micra, Opel Tigra et Astra, VW EOS, etc... Mais ils sont en perte de vitesse aujourd'hui, et l'on assiste au retour de la capote en toile, moins chère, plus légère et prenant moins de place dans le coffre lorsqu'elle est rangée.
Récemment, on a assisté à un déclin global de ce marché. Seules les marques premium continuent de sortir de nouveaux modèles. Les généralistes ont presque tous arrêté, à l'exception de Volkswagen, car même Opel a arrêté son Cascada. Mais on voit arriver quelques SUV cabriolet ! Comme le Range Rover Evoque, ou le Volkswagen T-Roc découvrables.
Si vous êtes intéressé par l'achat d'un cabriolet d'occasion, CC ou non, Caradisiac vous conseille :
Digne héritière de la 206 CC, la 207 CC s'est taillée, avec sa grande sœur la 308 CC, la part du lion, c'est le cas de le dire, sur le marché du cabriolet hexagonal. Un peu plus grande, ses places arrière restent cependant réservées à un usage plus que ponctuel. Le volume de coffre en amélioration (145 à 449 litres) permet de partir en week-end ou en petites vacances à deux. La qualité de finition est celle de la 207 berline, c'est à dire bien meilleure que sur la 206 CC et l'ensemble vieillit correctement.
Par rapport à la 206 CC le poids a augmenté, il ne faut donc pas hésiter à choisir un moteur musclé, par exemple le 1.6 THP 150/156, si l'on souhaite se faire plaisir sur petites routes. Mais il faut vérifier que tout va bien côté chaîne de distribution et pompe HP, deux faiblesses de ce bloc moteur.
Les prix ont baissé aujourd'hui, et on peut s'offrir une occasion à prix raisonnable. Des modèles 1.6 VTI 120 ou 1.6 HDI 110 ch de 2008 se trouvent à moins de 4 000 €. Attention à la fiabilité. Après avoir résolu des soucis de jeunesse, d'autres sont apparus avec le temps, comme nous l'avons dit, surtout sur les THP. Il faut vérifier que rien ne cloche de ce côté, ou que des remplacements de pièces ont déjà eu lieu.
Elle ne caracole pas en tête des ventes comme la Mini Cabrio ou la Mazda MX-5, mais elle fait son petit bonhomme de chemin. Son avantage, pour ceux qui savent, est de partager son châssis avec la Mazda MX-5. Eh oui ! Cette italienne a des gènes de japonaise.
Du coup, même avec des réglages de suspension et de châssis différents, elle se révèle très efficace sur la route et amusante à conduire. Son caractère est également différent, car en lieu et place de moteurs atmosphériques, elle se dote de blocs turbocompressés. Un 1.4 Multiair de 140 ch, et même 170 ch dans une terrible version Abarth 124. Les performances sont dans le premier cas sympathiques et dans le second redoutables. Les reprises sont même bien meilleures que pour l'homologue japonaise, mais le 1.4 s'épuise à haut régime, là où la MX-5 adore au contraire s'aventurer.
En tout cas la qualité de présentation est correcte, la finition également, la fiabilité ne souffre à date d'aucun souci récurrent grave. Quant au style, il ne passe pas inaperçu, surtout sous la marque Abarth, souvent rencontrée en tenue bicolore. Les tarifs sont raisonnables pour la Fiat, un peu moins pour la plus exclusive Abarth (respectivement 18 000 € et 27 000 €). A noter qu'année après année, ils ne baissent pas...
Une vraie 4 places, bien que celles de derrière soient un poil justes pour de grands adultes, et les dossiers très verticaux. Son atout : un toit en verre très lumineux. La première du nom, sur base de Mégane 2, est à surveiller en fiabilité jusqu'en 2006 environ, à cause de nombreux problèmes, surtout sur les diesels 1.9 dCi. La génération "3" ne pose pas de gros soucis de ce côté, et est un peu plus harmonieuse au niveau des lignes, même si le toit en dur restera toujours difficile à ranger sans alourdir l'arrière (quel que soit le modèle). Le volume de coffre est de 190 à 490 litres pour la deuxième génération et de 211 à 417 litres pour la troisième.
Les moteurs diesels sont sobres, les essence TCe délivrent un bon agrément au prix d'une consommation supérieure mais pas gargantuesque. Ces derniers sont plus connus pour une consommation d'huile à surveiller de près (1.2 TCe), voire des casses moteurs, à cause de ce défaut.
Les remous d'airs sont bien maîtrisés, surtout si l'on remonte les vitres latérales. Les prestations routières sont à saluer pour la bonne maîtrise de l'amortissement et du roulis. La dernière évolution stylistique de la troisième génération (celle en photo) est véritablement à recommander. La dernière Mégane, malheureusement, ne propose pas de déclinaison CC, preuve que les constructeurs généralistes désertent ce segment.
Des cotes toujours hautes mais un grand plaisir de conduite, et une robustesse à toute épreuve, quelle que soit la génération, de la première, qui fut précurseur, à la dernière. Une voiture d'égoïste (2 places) mais qui l'assume en choyant ses occupants (équipement, confort, chauffe nuque, etc). Le coffre est suffisant pour partir à deux une semaine (225 à 345 litres pour la dernière génération).
L'agrément de conduite est réel, avec un châssis ferme et typé dynamique plus que confort, surtout sur les deux premières générations. Et le style a toujours été une des motivations d'achat des propriétaires. Un achat coup de cœur, et qui s'accompagne d'un effort financier certain. Seule la première génération est aujourd'hui réellement abordable pour les plus petits budgets... N'hésitez pas à patienter avent de craquer pour la première venue, et attendez celle qui sera dotée de nombreuses options. Ah, au fait, elle existe en diesel sur la dernière génération, mais mieux vaut l'éviter, il ne cadre pas avec le concept...
La mini et son look néo-rétro font fureur, la version cabriolet aussi. C'est une des meilleures ventes de cabriolet sur le marché français. Elle permet de profiter de cette petite puce des villes cheveux au vent.
Elle reprend les qualités (tenue de route, comportement, performances, présentation) et les défauts (raide, coffre minuscule, chère à l'usage et à l'achat) de la citadine. La fiabilité n'a pas toujours été parfaite mais aujourd'hui, tous les modèles ou presque sont remis à niveau. De toute façon, il faut reconnaître que ces défauts, la majorité des propriétaires lui pardonne tant elle est fun à conduire. Sa cote d'amour et son aura font des merveilles. À l'heure de la revente, les acheteurs se bousculent, ce qui fait qu'elle reste une bonne affaire, même si les prix en occasion peuvent faire peur.
Une icône, et le cabriolet toujours le plus vendu au monde à ce jour. Quatre générations se sont succédées depuis la sortie. Chacune améliorant la précédente, mais parfois en perdant un peu d'exclusivité et de plaisir de conduite, en aseptisant l'auto. La dernière génération est à ce titre un retour aux sources, avec une caisse allégée et un coup d'arrêt à l'embourgeoisement. Elle redevient très efficace et se conduit comme un kart. Elle offre le choix entre 2 moteurs : un 1.5 131 ch déjà performant et rageur en haut du compte-tours, et un 2.0 160 ch plus rond mais moins sportif dans l'âme, qui a été remplacé par le même 2.0 en 184 ch, qui offre le meilleur des deux mondes. Un must, mais encore cher.
Toutes les générations sont en tout cas sont de formidables écoles de conduite, avec un caractère très joueur, de propulsion comme on les aime. La troisième génération a laissé, un temps, le choix entre capote en toile ou toit en dur. Dans les deux cas, autant de plaisir. Tous ceux qui l'ont conduite, cette MX-5, en gardent de bons souvenirs... La fiabilité peut être considérée de plus comme excellente, tout au long de la carrière.
Elle existe en coupé, mais aussi en cabriolet, prenant alors l'appellation de roadster. Et cela fait un bon moment qu'elle arpente nos routes. Depuis 2003 précisément. Et elle garde encore aujourd'hui une certaine cote d'amour, comme les prix en occasion le prouvent. On arrive désormais à une sorte de "prix plancher", quel que soit le modèle, voire à une remontée des cotes. Une bonne nouvelle pour les vendeurs mais aussi pour les acheteurs, qui savent déjà que leur modèle, bien entretenu et conservé, gardera de la valeur.
Rare en seconde main, on trouve des modèles 350 Z 280 ou 300 ch (ce dernier est à privilégier) autour de 15 000 € (1 000 € de plus qu'il y a un an pour le prix plancher). Un modèle plus récent 313 ch sera plutôt à 20 000 €. Et un 370 Z de 2010 ou 2011 se déniche à 23 000 € environ minimum, ce qui représente une décote très faible et est le signe d'un modèle collector. Sur lequel il faut se ruer sous peine de passer à côté.
Côté conduite, si ce cabriolet japonais n'est pas le plus efficace, c'est un des plus sympas et des plus sensationnels volant en main. Sonorité et caractère joueur sont des points forts. Équipement aussi. Quant au V6 3.5, puis 3.7, il ne connaît aucun souci de fiabilité majeur.
Très discrète dans le paysage automobile, le Cascada est le grand cabriolet de la gamme Opel. Sa carrière aura été courte, ou plus exactement écourtée. PSA l'a sacrifiée sur l'autel de la rentabilité. Il faut dire que ses ventes furent anecdotiques, entre mi-2013 et fin 2017, moment de l'arrêt de sa commercialisation. Il n'était pas intéressant de prolonger son agonie, lors d'une période où PSA souhaite relever Opel.
Pourtant, cette découvrable était plutôt plaisante, bien dessinée, bien finie et équipée, et habitable. Certes pas très dynamique, mais confortable et parfaite pour la balade, avec des performances en rapport avec la puissance de ses moteurs (140 et 170 ch en essence, 165 et 195 ch en diesel). On trouve aujourd'hui des modèles 2013 à 65 % sous le prix du neuf, soit à partir de 12 000 €, aussi bien en essence qu'en diesel. Mais attention, les propositions sont rares sur le marché de la seconde main.
Nous parlons ici des deux générations confondues. Elles dégagent beaucoup de charme, tout comme l'originelle, à l'époque carrossée par Karmann. Seul le couvre capote imposant de la première génération lui retire un peu de grâce, mais l'état d'esprit est là. L'habitabilité arrière est comptée également, tout comme le volume de coffre, mais comme c'est avant tout une voiture de balade et destinée aux couples sans enfants, ça passe.
Elle existe en diesel : économique à l'usage mais pas trop dans l'esprit. La dernière génération, qui reprend en France seulement le patronyme de "Coccinelle" est donc désormais également sélectionnée ici. Sa commercialisation a été arrêtée en 2018, mais comme sa devancière elle affiche un charme fou, et sa fiabilité est de bon aloi (toutefois DSG et chaîne de distribution sur les TSI sont à surveiller, mais normalement, pour l'essentiel, les modèles ont déjà été mis à niveau). Les prix pour cette Coccinelle démarrent à 8 500 €.
Un grand cabriolet 4 places, spacieux et au volume de coffre décent pour partir en long week-end entre amis. Volvo tenait là un bon concept. Avec la première génération, certes, la tenue de route n'est pas celle d'une sportive, et la motricité peut être mise en défaut avec les moteurs les plus puissants, mais l'ambiance à bord est plus tournée vers le plaisir de rouler tranquille, et la C70 a un côté chaleureux que d'autres n'ont pas. Elle est aussi bien motorisée pour ceux qui veulent rouler vite (en ligne droite, car les virages serrés mettent en lumière son manque de rigueur), bien équipée et sa fiabilité est tout à fait acceptable. Les prix en occasion sont attrayants car cette Volvo a vite décoté. Autant en profiter. Avec le temps, elle finira par sortir de notre sélection, mais pour le moment, elle y reste !
Et elle est accompagnée depuis 2006 par la seconde génération (photo), tout à fait recommandable également, qui ajoute aux qualités de sa devancière une bien meilleure rigueur niveau tenue de route, et meilleure isolation grâce à son toit en dur. Les cotes sont somme toute raisonnables au vu des prestations, et on peut s'offrir un modèle de 20006/2007 pour environ 7 000 €, en diesel ou essence 180 ch.
D'autres bons choix : Nissan Micra C+C, VW Golf Cabriolet, BMW Z4 cabriolet, Porsche 911 cabriolet... la liste n'est pas exhaustive.
Pour résumer, quels sonts meilleurs cabriolets d'occasion ?
La Peugeot 207 CC
La Fiat 124 Spider
L'Abarth 124
La Renault Mégane CC
La Mercedes SLK
La Mini cabriolet
La Mazda MX-5
La Nissan 350Z/370Z
L'Opel Cascada
La Vokswagen New Beetle cabriolet/Coccinelle cabriolet
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération