Dévoilée au salon de Paris en 2004, la Swift a su très rapidement séduire les conducteurs qu’ils soient hommes ou femmes. Son principal atout : ses lignes qui lui donnent des faux airs de Mini. Face à elle, la Mazda 2 a débarqué sur le marché français plus récemment avec comme argument de vente : un poids en diminution, une rareté à l’heure actuelle. Sûrement l’un des critères qui lui ont permis de décrocher le titre de voiture mondiale de l’année. Bien que les ventes de cette dernière sont encourageantes malgré des motorisations exclusivement essence, elles devraient décoller avec l’arrivée du diesel. Suzuki joue pour sa part sur le fait que la Swift est une famille entière avec des versions 3 portes, 5 portes, une déclinaison Sport et même 4x4.
Les belles des rues
Quel que soit vos goûts en matière de citadine, il est difficile de dire que ces deux modèles ne sont pas réussis sur le plan esthétique. Beaucoup de personnes et notamment les femmes craquent pour la Swift ou la 2 en raison de leur coté féminin.
Mis à part le look, on retiendra que les deux concurrentes de ce jour n’ont pas cédé à la tendance actuelle qui consiste à se transformer en polyvalentes et par conséquent à dépasser les 4 mètres comme c’est le cas des Peugeot 207 ou des Renault Clio. Les dimensions restent parfaitement adaptées à un usage urbain avec 3,69 m pour la Swift et 3,88 m pour la 2.
L’habitabilité de la Mazda est tout à fait dans la moyenne de la catégorie, tout comme le volume de chargement avec 250 litres. Constat relativement similaire pour Suzuki avec une habitabilité équivalente malgré des dimensions réduites. Situation différente pour le coffre nettement moins volumineux avec seulement 215 litres.
Question présentation, nos deux citadines font jeu presque égal avec toutefois un léger avantage à la Mazda en raison d’une qualité d’assemblage impeccable mais également un dessin moderne avec un levier de vitesses implanté en position haute. Toutefois, les plastiques durs omniprésents dénotent par rapport aux références de la catégorie. Même remarque pour la Swift où l’on a constaté une qualité des plastiques encore moins valorisante et surtout une fabrication plus bas de gamme.
L'un des principaux points forts de la Swift reste son équipement. Suzuki propose deux niveaux d'équipements de série pour sa Swift : GL et GLX. La finition de base GL dispose déjà de la direction assistée, d'airbags conducteurs et passagers, des rétros électriques, de l'autoradio CD des jantes alu 15" et de la fonction démarrage sans clé. Sur la Mazda, 3 finitions mais nous vous conseillons vivement le niveau Elegance qui est le plus intéressant selon nous.
Moteur et comportement
Au moment de son lancement, la Swift était disponible en essence et en diesel, ce qui n’était pas le cas de la Mazda qui était commercialisée jusqu’alors uniquement en essence. L’apparition du 1.4 MZ-CD constitue donc un moment important pour la citadine de Mazda. Avec respectivement 67 et 75 ch, la 2 et Swift sont très loin d’être des « foudres de guerre » mais leur moteur convient parfaitement à leur vocation citadine même s’il est possible de s’évader parfois.
Le 1.4 MZ-CD n’est pas un nouveau bloc puisqu’il équipe déjà de nombreux modèles Citroën, Peugeot et Ford. On apprécie toujours sa disponibilité et son onctuosité aidée en cela par la boite à 5 rapports bien guidée et agréable à manœuvrer. Bonne surprise concernant la consommation avec une moyenne de 6,1 l/100 km. Le 1.3 DDiS d’origine Fiat délivre pour sa part un peu plus de "punch que le 1.3 essence. Malgré quelques creux perçus sur le deuxième rapport, l'ensemble est correct malgré une sonorité peu flatteuse.
Même si le 1.4 est moins puissant, il bénéficie pleinement de la réduction de poids de la Mazda puisqu’il atteint 162 km/h en vitesse de pointe contre 165 km/h pour la Suzuki. Malheureusement, les accélérations sont largement en faveur de la Swift avec 11,4 secondes contre 15,5 s pour la 2.
Etudiées spécialement pour la ville, ces deux citadines sont particulièrement à l’aise dans ce domaine grâce à leur diamètre de braquage réduit. Aucun souci non plus pour le stationnement. Sur route, la Mazda 2 n’est pas ridicule avec des prestations tout à fait correctes. Les mouvements de caisse sont bien contrôlés, les changements d’appui et l’agilité dans les successions de virages en net progrès par rapport à la précédente génération et la motricité satisfaisante, le tout facile et sûr. Attention toutefois au train avant qui nous a semblé manquer de précision d’où une sensation de flou pénalisante en virage. Dommage car le toucher de volant est particulièrement agréable avec une direction ferme. C’est loin d’être le cas de la Swift qui se comporte comme un kart avec un train avant s'inscrivant précisément dans les trajectoires. Quant à l'arrière, il se montre mobile, mais toujours rassurant. On regrettera simplement la sur-assistance de la direction qui fait de celle de la Mazda un vrai plaisir.
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