Pour ce comparatif nous avons choisi d’opposer le 1.6 d 112 ch de la Mini au 1.5 dCi 110 ch de l'alliance Renault/Nissan. Le Tout en « 2 roues motrices », soit précisément la définition la plus vendue dans nos contrées. La déclinaison 112 ch nous semble être le bon choix et même le minimum syndical compte tenu du poids du Countryman. Avec un couple maxi de 270 Nm, il permet d’en avoir suffisamment sous le pied pour les dépassements sans entraîner une surconsommation. Il bénéficie en prime d’un silence de fonctionnement très appréciable et d’un appétit de moineau (7l/100 km). A l’inverse du dCi qui nous a semblé plus bruyant. L’élasticité et la souplesse de ce dernier lui confère une tout autre philosophie. On a affaire à une conduite plus coulée, jouant moins sur le couple qu’avec le Countryman. Son appétit reste mesuré, mais toutefois au dessus de la Mini selon nos relevés (7,8l/100 km). Précisons enfin, que le Juke est le seul à proposer un configurateur (Nissan Connected Drive) à 3 modes de conduite (Normal/Sport/eco). Ce dernier agit sur la gestion moteur.
Disponible en deux ou quatre roues motrices, les deux modèles n’ont aucunes prétentions en offroad. Cette offre est présente au catalogue pour répondre aux besoins des familles angoissées en matière de sécurité. Chez Mini on s’est adressé à l’équipementier GKN. La gestion régule la répartition du couple entre les deux essieux à hauteur de 50/50 avec un transfert pouvant atteindre 100% sur un essieu. La Countryman est donc un 4x4 permanent. Nissan a choisi d’équiper son Juke de la transmission All Mode présente sur les X-Trail et Pathfinder. Cette dernière répartit le couple entre les trains avant et arrière jusqu'à un équilibre de 50/50. Cette transmission n’est en revanche proposée que sur le bloc essence 190 ch.
Avec une garde au sol surélevée, la sensation de « Kart » est moins marquée sur le Countryman que sur une Mini traditionnelle
Campée sur des jantes de 17’’, le Juke reste solide sur ses appuis et très bien amorti. Son agilité est plus marquée que sur le Countryman en raison d’un empattement plus court et d’un poids moins important sur la balance. Le niveau de confort en 2 roues motrices est moins bon que sur le Countryman en raison d’une suspension arrière à essieu de torsion simple. A noter que la version 4 roues motrices dispose d’un train arrière multibras. Le petit crossover de Nissan faufile, s’extirpe et se stationne en un tournemain. Le dessin spécifique de la partie arrière dégage une visibilité ¾ optimale. Idéal pour les créneaux.
Moins fluet, le Countryman ne démérite pourtant pas. La sensation de « Kart » est toutefois moins présente que sur une Mini classique en raison d’une garde au sol surélevée (+11cm). Ce Schéma a pour but de renforcer le niveau de confort qui faisait défaut à Mini. Et le résultat est probant. Le Countryman est la Mini la plus confortable, jamais produite. Volontiers plus polyvalent que le Juke, il sera plus accueillant sur les longs trajets et amplement plus confortable. En ville, il nous est apparu, en revanche, plus emprunté que le petit crossover japonais.
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