Lors de la conception du nouveau Scénic, Renault a décidé de combattre le roulis inhérent aux monospaces. Nous avions donc constaté de gros progrès lors de l’essai, mais la comparaison avec le C4 Picasso est encore plus révélatrice des améliorations apportées.
Ainsi, le comportement du monospace de Renault est nettement proche d’une berline que le C4 Picasso. Ce dernier semble ainsi nettement plus pataud et beaucoup moins à l’aise dans les enchaînements de virages où le C4 est pénalisé par des mouvements de caisse. L’agrément et le confort en pâtissent clairement. Ce constat est accentué par la boîte BMP6 qui n’est pas très dynamique avec des ruptures de coupe à chaque changement de rapports, ce qui se traduit par de nombreux à-coups. Même si le mode manuel aux palettes corrige ces égarements, il est dommage que le HDi 138 ch ne soit pas disponible avec une boîte mécanique à l’inverse du Grand Scénic dans cette version dCi 130 ch. Même si le moteur Renault est moins puissant de 8 ch et d’une cylindrée inférieure, il est plus vigoureux à l’usage en raison d’un couple de 300 nm disponible à partir de 1750 tr/min contre seulement 270 Nm à 2000 tr/min. Résultat, le Scénic est doté de meilleures reprises et ce d’autant plus qu’il est plus léger de près de 100 km. Pas de grosses différences au niveau de la consommation avec une moyenne attestée sur notre essai de 9 litres/100 km avec toutefois un léger surplus pour le C4 Picasso en raison de la boîte de vitesses.
Même si le comportement du Scénic est convaincant, l’écart entre les deux concurrents est beaucoup plus faible puisque les deux sont très confortables et permettent d’envisager avec sérénité les longs voyages en famille.
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