La Ferrari California marque une rupture. Ou plutôt un nouveau jalon dans l'histoire de la firme la plus célèbre du monde.

Présentée en images, la California n'a pas emporté l'adhésion. Sur papier ses caractéristiques techniques n'ont pas enchanté les puristes qui ne conçoivent une Ferrari V8 que comme une sportive. Mais ceux-là ne sont pas la cible de la California.

La California est la "petite" Ferrari accessible. Pas en termes financiers mais en termes de conduite. Jusqu'à présent, l'entrée dans le monde du cheval cabré ne pouvait se faire qu'à travers une berlinette à moteur central franchement sportive. Désormais, après avoir bien cerné sa nouvelle clientèle, Ferrari propose un cabriolet à toit rétractable, largement équipée et électrifiée, plus lourde qu'une 599 GTB et dont le mode de transmission au démarrage est positionné sur 'Automatique'. Une folie ?

Non, une adaptation à son époque. Les premiers essais (Autocar ici) de l'engin sont la dernière inconnue. Comment va être jugé cette California une fois derrière le volant. Visiblement, Andrew Frankel est sous le charme. Aussi bien sur le design de l'habitacle que la finition intérieure, que sur la sonorité moteur (V8 460 ch) , la boîte de vitesse double embrayage et même le comportement.

Autre temps, autres mœurs, autres ferraristes...