Alex et sa Mitsubishi Lancer Evo 10 : un rêve réalisé
Habitant de l'Oise, le jeune homme est fan de sportives japonaises depuis toujours. Alors il s’est mis en quête du top du genre : une Mitsubishi Lancer Evo. il a choisi le dernier modèle avant que le constructeur n'en stoppe la fabrication : la dixième du nom.
Alex est un passionné de voitures. Si elles sont plutôt sportives et japonaises, il est d'autant plus fan. Mais pour lui qui était le propriétaire d'une Nissan 350 Z, le rêve était ailleurs, dans le graal du genre. Une Subaru Impreza GT ? 'Non, on en voit trop". Son truc, c'est la Mitsubishi lancer Evo, dixième et ultime du nom, puisque le modèle n'a pas été renouvelé. Alors il a mis sa Z en vente et s'est mis en quête d'un modèle abordable, et a fini par mettre la main dessus, en Belgique.
Mais pourquoi franchir la frontière. Il n'y avait donc aucune Evo disponible en France ? "Parce qu'elle est moins chère là-bas. Taxes payées et dédouanée, je l'ai touchée à 26 000 euros, contre 30 000 ici". Une économie qui a permis à ce fonctionnaire municipal de s'offrir quelques améliorations. Ainsi, la lame à l'avant a été modifiée façon carbone et deux autres petites lames ont été rajoutées de chaque côté. Côté moteur, rien n'a changé. Le bloc délivre toujours fidèlement ses 295ch et ses 360 Nm de couple.
L'échappement et les jantes sont modifiés
En revanche, la ligne d'échappement a été modifiée. De même que les jantes. "C'était des 18 pouces d'origine et je les ai passées en 19, avec des pneus Pirelli P Zéro". Mais lorsque l'on conduit cette fabuleuse machine de rallye "avec ses quatre roues motrices", on ne profite pas forcément de ces modifications puisqu'on ne les voit pas. Alors Alex s'est concocté un habitacle bien à lui.
Sur la planche de bord, trône un écran parfaitement adapté. À ses côtés, trois manomètres indiquent les niveaux de pression, eux aussi ont été conçus pour se greffer à la planche de bord, comme s'ils étaient d'origine. "On en trouve sans problème sur le Web, à la bonne mesure. Il suffit de les poser et de les brancher".
Voilà donc un an et demi qu'Alex a le sourire dès qu'il grimpe dans les sièges Recaro de son Evo. Même si ce n'est pas tous les jours. "Je fais 50 km tous les matins pour me rendre au boulot.' Alors il laisse sa sportive au garage et emprunte une auto beaucoup plus sobre : une Peugeot 307 SW diesel. Ainsi, sa Mitsubishi, qui totalisait 120 000 km au moment de son achat, n'en comptabilise que 4 000 de plus aujourd'hui. Le coût, prohibitif, du carburant et la gloutonnerie de l'Evo 10 expliquent bien sûr l'usage de son daily. Quant au prix de l'assurance, il a tenu à couvrir sa Japonaise en tous risques, "ça me coûte 100 euros par mois".
Malgré le fait que la Mitsubishi soit réservée aux week-ends et aux loisirs, Alex va devoir s'en séparer. Non pas parce qu'il s'en est lassé, mais parce qu'il envisage de déménager, et d'acheter une maison plus grande dans ce joli coin de l'Oise ou il réside avec sa famille. Une séparation qui ne se fera pas sans peine, surtout au moment ou il n'aura plus que sa 307 pour goûter aux plaisirs de la route.
Mais dans un coin de sa tête, Alex sait déjà qu"il replongera un jour où l'autre et que sa passion pour les autos reprendra le dessus, sous une autre forme : une Honda Civic Type R. Non pas le dernier modèle, "mais la 8, celle d'avant l'apparition du Turbo". Quand on est accro aux sportives japonaises, on ne s'en lasse pas.
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