En 2021, la Daimler AG s’est renommée Mercedes-Benz Group. Et jusqu’en 2010, on pouvait s’offrir une Jaguar au luxe encore plus affirmé, badgée… Daimler. Deux blasons identiques dans l’industrie automobile ? Cela n’a rien d’un hasard.
Le patron de Daimler et de Mercedes Ola Kallenius annonce que des économies plus importantes que prévu sont à venir au sein du groupe pour faire face à la crise du coronavirus. Il envisage en effet la stratégie radicale de la baisse des salaires.
Les usines du groupe Daimler sont à l'arrêt depuis peu en Europe. L'entité tient néanmoins à rassurer : elle n'aura pas besoin de piocher dans les aides gouvernementales pour traverser cette crise inédite.
Tous les constructeurs ne bénéficient pas de vents porteurs en ce moment. Entre les tensions commerciales avec les Etats-Unis, les droits de douanes et la hausse du coût des matières premières, plusieurs d'entre eux tournent clairement à bas régime. Découvrez qui, et pourquoi.
Cela ressemble beaucoup à un baroud d’honneur ou à un combat d’arrière-garde après avoir été la victime d’une offensive éclair. Mais la contre-attaque au sujet de la prise de position dominante chinoise Geely au sein du fleuron de l’industrie allemande Daimler va se faire sur le terrain où elle est née : la place boursière. Ce qui ne changera pas la donne mais qui pourrait coûter une lourde amende.
Li Shufu a investi 7,5 milliards d'euros dans Daimler, ce qui fait de lui le premier actionnaire d’un groupe par le fait plus tout à fait allemand. Le Chinois est aussi le président du constructeur automobile chinois Geely, un nom qui n’est donc plus marginal mais de plus en plus majeur. Et il compte bien prendre tout l’espace que sa stratégie financière lui a donné. La preuve avec cette dernière sortie relayée par l’agence Reuters au cours de laquelle il est question de stratégie.
Si on avait encore quelques doutes au sujet de la mainmise chinoise sur Daimler, le patron du groupe fleuron de l’industrie allemande les a dissipés. Dieter Zetsche, président du directoire, a en effet commenté l’arrivée du président de Geely Li Shufu au capital du constructeur automobile allemand en précisant qu’à cette aune, toute alliance industrielle future dépendrait de l'accord de son partenaire chinois BAIC. En la circonstance, Daimler n’est donc plus maître de son destin.
Il y a exactement une semaine, c’était stupeur et tremblement dans une Allemagne qui se réveillait de son week-end avec son fleuron Daimler devenu chinois. Une opération rondement menée par un certain Li Shufu, fondateur et président du chinois Geely, ambitieux et stratège qui par un montage savant s’était constitué une participation de 7,5 milliards dans Daimler. Synonyme d’actionnariat majoritaire. Un si beau coup qu’il faut maintenant rassurer…
Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
Au lendemain de la prise de pouvoir capitalistique chinoise au sein de l’institution automobile et industrielle Daimler, aurait-on la gueule de bois en Allemagne ? Visiblement, le coup n’était pas préparé puisque, ce lundi, c’est la ministre de l’Économie Brigitte Zypries qui est montée au créneau sur un sujet qui, visiblement, l’inquiète. Mais c’est tout de même un peu tard…