Polestar dévoile quelques détails intéressants sur le concept Precept, qui devait être dévoilé au salon de Genève. Il préfigure un vrai modèle de série, la Polestar 3, qui verra le jour en 2021. L'intérieur fait la part belle aux matériaux recyclés.
L’industrie automobile suédoise s’est simplifiée après la faillite sanglante de Saab en 2012. D’un côté, à Göteborg, Volvo donnait la chair de poule à Mercedes-Benz sous le giron fortuné du Chinois Geely. De l’autre, à Ängelholm, Koenigsegg battait tranquillement des records de vitesse avec ses créations ultra-puissantes. Une troisième marque est apparue en 2017 pour combler une partie de ce fossé : Polestar. Volvo et Geely se sont associés pour transformer cette petite opération obsédée par la course en marque de luxe spécialisée dans les véhicules électriques, sorte de Tesla du pays du Père Noël. Son logo nous rappelle étrangement celui de Citroën, et ses dirigeants nomment ses modèles comme ceux de Renault l’ont fait pendant des décennies. Nous avons pris en main sa première voiture, la 1, en Suède pour découvrir ce que cette marque peut apporter au marché automobile dans les années à venir.
Polestar s'active actuellement sur le lancement commercial de la "2", mais la marque suédoise va également exposer le concept Precept au salon de Genève. Polestar veut mettre l'accent sur les matériaux écologiques et sur de nouvelles pistes pour les futurs modèles.
La marque suédoise Polestar cousine du constructeur Volvo donne des précisions concernant l'intérieur de ses futures berlines sobrement baptisées "2". Des éléments en plastique recyclé et en fibres naturelles seront effectivement utilisés pour habiller l'habitacle de l'auto.
Après son coupé hybride rechargeable inaugural (le « 1 »), Polestar - label sportif de Volvo devenu marque - s'apprête à lancer son second modèle… très judicieusement baptisé « 2 ». Une berline familiale d'allure classique, mais qui doit asseoir le positionnement de la jeune marque : la sportivité 100% électrique.
Le géant américain se prépare à fournir directement le système d’exploitation de l’info-divertissement de certains constructeurs automobiles, tout comme il fournit Android aux fabricants de smartphones. En clair, votre écran trônant sur la planche de bord fonctionnera sous Android Automotive, donc avec Google. Une avancée attendue par certains et crainte par d’autres.
En Europe, la commercialisation de la nouvelle Polestar 2, la première auto 100 % électrique du constructeur suédois, n'est prévue que dans certains pays. La France n'en fait toutefois pas partie. En Belgique, l'auto débute à 58 990 €, avec la version unique haut de gamme de 407 ch et les batteries de 78 kWh.
Polestar respecte parfaitement son calendrier de production en activant les lignes du coupé Polestar 1. La structure basée à Chengdu en Chine permettra aux premiers clients de recevoir leur exemplaire d'ici fin 2019.
Pour Polestar, la division sport de Volvo qui est désormais une marque à part entière, la vision est à long terme. La rentabilité ne devrait pas arriver avant 5 à 7 ans, et Polestar espère à cette date produire au moins 100 000 véhicules par an.
Le consortium européen de la batterie a été acté la semaine passé. Mais ce futur géant destiné à enrayer le monopole asiatique sur le cœur des voitures électriques ne démarre-t-il pas après la bataille ? De nombreux éléments tendraient à le démontrer, même si, rien ne prédestinait l'Airbus des airs à la réussite qu’on lui connaît.