Faire une Mini en 2021 est très compliqué parce que l'on se doit de réaliser le tour de force de conserver l'ADN du modèle original maintenant soixantenaire, que ce soit d'un point de vue esthétique ou dynamique, tout en la gardant au goût du jour dans un secteur de l'automobile où les modes se succèdent et en lui faisant bénéficier des derniers équipements. Est-ce que ce second restylage de cette troisième génération du mythe automobile britannique depuis sa résurrection y parvient ? C'est ce que nous allons déterminer en prenant le volant de sa version Cooper S.
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A défaut de proposer une nouvelle génération, Mini restyle pour la deuxième fois son modèle phare. Design et technologie ont été revus pour faire patienter les clients jusqu’à la prochaine génération prévue pour 2023. Essai de la version 5 portes de 136 ch.
300 ch, c’est devenu la norme pour la plupart des compactes sportives, mais c’est extrêmement plus rare pour ne pas dire inédit sur une citadine. Impossible pour Soheil Ayari de ne pas essayer cette Mini GP forte de 300 ch. Va-t-il être séduit ? Réponse sur le circuit de la Ferté Gaucher.
Vous avez sous les yeux la toute première Mini électrique véritablement commercialisée par le constructeur britannique. Eh oui, il a fallu attendre 2020 pour voir enfin la citadine par excellence se convertir au déplacement sans émission. Heureusement, elle peut compter sur l'expérience respectable de BMW dans le domaine mais peut-elle être concentrée dans un si petit volume ? Quelle autonomie maximum peut-on en tirer ? Répondre à cette question est notre objectif du jour. Les règles, vous les connaissez déjà : aller le plus loin possible sans utiliser les équipements de bord et en déployant tous nos talents d'écoconducteur sur le circuit parfaitement calibré pour l'exercice qu'est le périphérique parisien.
Difficile de croire qu'il a fallu attendre 2020 pour voir enfin arriver une Mini 100 % électrique, citadine par excellence et produit de mode sur quatre roues. De quoi non seulement laisser le champ libre à la concurrence et générer des attentes élevées au moment d'en prendre le volant pour la première fois à Marseille.
La Mini du XXIe siècle a beau désormais faire partie du groupe BMW, elle conserve cette personnalité délurée toute britannique qui fait une grande partie de son charme, tout comme son châssis affûté. Arrivée en milieu de carrière, sa troisième génération s'octroie tout de même un léger restylage et nous sommes allés l'essayer dans sa version Cooper S en région parisienne.
Après avoir essayé la SD, la version au diesel le plus puissant, lors de sa présentation en octobre dernier, nous avons pris le volant de la Mini 5 portes Cooper, l'intermédiaire dans la gamme essence, dotée d'un trois cylindres 1,5 turbo de 136 ch.
Plus grande, plus confortable mais aussi plus chère, la nouvelle Mini abrite un 3 cylindres inédit séduisant et parfaitement adapté à la philosophie urbaine de la voiture.
La nouvelle génération de Mini – la troisième de l'ère BMW – est apparue cette année dans sa version 3 portes... normalement, à ce moment précis, un puriste doit s'exclamer : « une Mini 3 portes, c'est un pléonasme ». Il pourrait même rajouter : « déjà qu'à l'origine, elle n'en avait que 2 ». Oui, mais voilà, le marketing a bien engraissé le concept et la Mini est désormais plus grande qu'une Peugeot 208 avec la présentation d'une inédite version 5 portes de l'icône britannique. L'essai de cette énième mutation devra dire quel est l'intérêt de cette évolution qui pour certains a des allures de perversion.
Voilà plus de 50 ans que la Mini est apparue. Comme nous tous, en vieillissant, elle a changé, s’est empâtée tout en tentant de préserver son charme. Cette 3e génération de Mini « Made in BMW » réussit-elle son opération séduction ?
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