Qui ne connaît pas la Volkswagen Golf ? A moins d'avoir vécu au fin fond de la forêt amazonnienne sans contact avec l'extérieur, ou de vivre en ermite dans une grotte depuis 40 ans, impossible de ne pas savoir à quoi ressemble cette icône automobile mondiale.
A sa sortie en octobre 2008, la Golf 6 ressemble plus à un gros restylage de la Golf 5 plutôt qu'à un modèle inédit. Pourtant tout est nouveau : face avant, poupe, intérieur. Mais ces évolutions se sont faites dans la continuité, comme toujours chez Volkswagen, et plus encore avec son best-seller la Golf.Avec la sixième génération, VW s'est efforcé de retenir le meilleur de la 5, et de revenir aux standards de qualité de fabrication et de matériaux en vigueur à l'époque de la 4ème génération. Et c'est mission accomplie. La 6 se hisse au niveau d'une Audi A3, qui n'est autre qu'une référence... Ses prestations globales s'en rapprochent d'ailleurs sérieusement, pour un prix en neuf moindre, même s'il reste supérieur à ceux des compactes françaises par exemple (quoique la C4 actuelle s'échange aussi contre un gros chèque).On retiendra une qualité de fabrication et une sélection des matériaux plus que rigoureuse, une insonorisation soignée, des motorisations sobres et performantes, aussi bien en diesel qu'en essence, et des boîtes DSG toujours aussi agréables à l'usage.En occasion, la Golf 6 est bien représentée sur le marché. L'offre est abondante, bien plus fournie en diesel qu'en essence bien sûr, mais pour une fois les adeptes du sans-plomb trouveront quand même de quoi se mettre sous la dent, avec grosso modo 8/9 % des annonces en essence. Les cotes sont comme souvent avec la Golf relativement soutenues, bien plus que celles de la Golf 5, qui restera la "Golf qui n'a pas eu le succès escompté".
Une icône sur le marché de l'occasion. Suivant en cela une tradition solidement établie par les trois générations précédente, cette Golf 4, certes très agréable à conduire et bien finie, se revend vraiment cher. Mieux vaut le savoir d'emblée. Mais attention, en plus : ce qui se sait moins, c'est que la fiabilité n'a pas toujours été au rendez-vous. Au point de rendre l'achat de certaines versions carrément à déconseiller. Opérez donc un tri puissamment sélectif avant de vous plonger aveuglément dans le mythe "Golf".
Ce modèle resté sans descendance directe a repris le flambeau du premier découvrable Golf, qui a incarné pendant 15 ans un certain sommet de séduction automobile. Aprèss lui, Volkswagen a stoppé toute fabrication de Golf décapotable, en laissant la place à une version découvrable de la craquante New Beetle. Cette génération de Golf cabrio se présente donc comme une voiture déjà d'un certain âge, mais pas dépourvue de charme. Pas seulement un charme un peu désuet propre à un modèle d'un autre âge, non : il est possible de prendre un vrai plaisir en la conduisant.
Par rapport à son aînée, elle a encore grandi – comme toutes les nouvelles générations de Golf vis à vis de leur devancière – et tente encore de séduire avec les mêmes recettes : une belle finition intérieure, une personnalité affirmée et des moteurs TDI très affûtés. Mais elle n'est plus aussi souveraine que ses aïeules et se fait rattraper par des concurrentes extrêmement talentueuses elles aussi. Ce dont le marché de l'occasion a parfois du mal à se rendre compte, ce qui implique des niveaux de revente couramment surévalués, bien que la surcote précédemment enregistrée ne soit plus totalement de mise aujourd'hui.