L'auto des voisins - Près de Lyon, Frédéric n'aime pas les voitures mais adore son Alpine
Pour ce passionné de moto, un univers dans lequel il travaille, les voitures n'étaient jusqu'ici qu'un simple moyen de déplacement. Mais depuis qu'il s'est offert une Alpine A110S, il découvre les joies que procurent une sportive à quatre roues, sur route comme sur circuit. Résultat : 5 000 km en trois mois. Un gros score pour une auto qu'il ne destine pourtant qu'aux loisirs.
Frédéric est fâché. L'une des ailes arrière de sa voiture est barrée d'une énorme rayure. "Je ne comprends pas. Je vis et je gare pourtant ma voiture dans une ville ultra-calme". Mais peut-être que même à Charbonnières les Bains, à une petite demi-heure du centre-ville de Lyon, certains jalousent l'heureux propriétaire et conducteur d'une Alpine A110S. "J’ai failli pleurer en découvrant la rayure", avoue ce cadre qui travaille dans le monde de la moto.
Pourtant, s'il est attaché à cette voiture, il n'est pas fan des autos en général. Bien sûr, il conduit chaque jour, notamment pour se rendre à son travail. Pour ses déplacements quotidiens, il utilise une Mercedes Classe A de fonction pour laquelle il n'a guère d'affection. Mais depuis trois mois, depuis que son Alpine lui a été livrée, il s'y est réellement attaché.
La sportive française n'est pas, pour autant, la première auto plaisir à trôner dans son garage. "J'avais une Triumph TR6, avec tous les ennuis que génèrent les anciennes." Des ennuis trop nombreux à son goût et, peut-être, l'une des raisons qui font qu'il s'est désintéressé de l'automobile. "Quand je monte dans ma voiture, je veux qu'elle démarre sans avoir besoin d'ouvrir le capot et de sortir la boîte à outils". Il dit donc adieu à sa vieille anglaise. Nous sommes en 2019, et Frédéric découvre une nouvelle auto : l'Alpine A110. Apparu un an auparavant, le coupé dieppois l'intrigue. C'est surtout sa ligne qui l'attire.
Mais l"homme n'est pas pressé et le temps passe. En 2020, lorsque le confinement survient, il téléphone à tout hasard au concessionnaire de Villefranche-sur-Saone qui lui donne rendez-vous dès la levée des restrictions. Il essaie une A110, puis une A110S, et continue d'hésiter. "J'ai fait 7 essais en tout, des deux versions, et sur des routes différentes, avant de craquer".
Frédéric finit par signer un bon de commande pour une A110S. Et malgré son harcèlement auprès du concessionnaire, ce dernier a toujours témoigné d'une grande patience, "surtout Marie-Laure, la commerciale qui s'est occupée de mon cas". Pourquoi ce modèle plutôt que la version de base ? Une question de puissance puisque la S délivre 292 ch au lieu des 252 de la version d'entrée de gamme ? "Absolument pas, et franchement, les 40 ch de différence, je ne les ai pas trouvés. En revanche, le châssis du modèle S me convient vraiment mieux". Pour Frédéric, il est à la fois ultra-rigide tout en restant confortable, "l'idéal".
Zéro remise possible
La commande est passée fin 2020 et, au mois de mars de cette année, l'Alpine est livrée, dans une version grise avec ses jantes d'origine noires. "Je ne voulais pas du bleu Alpine traditionnel, j'en vois trop". Mais au-delà de la couleur symbolique de la sportive hexagonale, il y a une autre tradition Alpine : la marque ne négocie pas ses prix. Une A110S s'affiche à 69 100 euros et s'achète à ce tarif sans remise. Ce que Frédéric confirme. "En plus, je l'ai achetée cash, ce que les vendeurs détestent puisqu'ils sont commissionnés sur les financements maison". Et, dans ce cas, peut-être enclins à faire une toute petite ristourne, malgré les réticences de la marque.
Évidemment, le prix est conséquent, mais le nouveau conducteur d'Alpine a eu deux bonnes surprises : la consommation de l'engin et le montant réclamé par son assureur. Elle me coûte 840 euros par an, ce que je ne trouve pas excessif. "D'autant qu'elle est assurée pour mes trajets quotidiens domicile-travail, mais aussi pour les escapades sur circuit". Car Frédéric n'hésite pas à rouler sur les pistes de la région de temps à autre. Côté consommation, en conduite tranquille, elle ne nécessite que 8 l. "Mais elle peut atteindre 15 l/100 km en arsouillant". Et grimper à 25 l sur circuit.
Une bonne nouvelle donc qui a fini de réconcilier le cadre de l'univers moto avec l'automobile, au point d'avoir déjà effectué 5 000 km à son bord en seulement trois mois. Même si la belle histoire est, pour un temps, ternie par cette fichue rayure.
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