Les valeurs résiduelles entre diesels et essence se rapprochent
Vous l'avez peut-être déjà vous-même constaté en temps qu'acheteur ou vendeur : la différence qui sépare véhicules à moteur essence et diesel en occasion tend à s'effacer avec la chute de popularité du diesel. Cela se confirme par les chiffres, puisque l'écart aurait été divisé par deux en France en deux ans.
Avant le dieselgate, le diesel était le moteur parfait : il consomme moins que l'essence, le gazole était bien moins cher à la pompe, et surtout, il permettait de s'assurer d'une revente plus facile et d'une cote plus soutenue que l'essence. Nous sommes en 2018, et tout a changé selon Autovista qui nous dévoile un graphique très intéressant.
Il s'agit de la différence de valeur résiduelle entre un véhicule essence et diesel après trois ans et 36 000 km effectués. Entre janvier 2015 et novembre 2017, elle a été divisée quasiment par deux en France, tandis qu'en Allemagne, elle n'est plus que de 3 %. Le cas anglais est encore plus symptomatique : la tendance s'est inversée brutalement puisque les valeurs résiduelles des véhicules essence sont maintenant plus fortes que celles des modèles diesels. C'est d'ailleurs ce qui a conduit le marché anglais dans une dégringolade monstrueuse cette année, entre tensions autour du Brexit et effondrement des ventes de voitures diesels.
En France, la différence entre essence et diesel tournait autour de 8 %, mais la chute a débuté dans le courant de 2015 (année du dieselgate). Nous sommes toujours sur un schéma favorable pour le diesel en occasion, mais si le coefficient de la courbe est maintenu (voire accentué), nous pourrions voir, nous aussi, un inversement d'ici 2019.
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