Renault Scénic : retour en grâce - Vidéo en direct du Mondial de l'auto 2016
Cailliot Manuel , mis à jour
Le Renault Scénic n'est pas à proprement parler une nouveauté. Déjà vu au salon de Genève, et même déjà essayé par nos soins, il n'en demeure pas moins un modèle majeur et c'est sa première apparition sur un salon français. L'occasion d'en reparler.
Le Scénic, c'est tout simplement le précurseur de la catégorie des monospaces compacts. Le premier opus, sorti en 96, a tout simplement cartonné, et la concurrence a mis quelques années à s'organiser pour lui répliquer. Vingt ans plus tard, c'est la 4e génération qui est sous le feu des projecteurs. Et si nous l'avons bien sûr déjà essayé pour vous, il n'est pas inutile de faire un focus sur cette nouveauté, à l'occasion du Mondial de Paris.
Le marché du monospace est en perte de vitesse, c'est un fait. C'est celui du crossover et du SUV qui, lui, fleurit comme les pommiers au printemps. Renault a donc décidé, en dessinant le nouveau Scénic, d'introduire dans son style des gènes de crossover.
Ainsi, avec 4 cm de plus en longueur mais surtout 4 cm de plus en hauteur (en fait, c'est la garde au sol qui augmente de 4 cm), son allure est transfigurée. Si l'on ajoute des lignes inspirées du concept R-Space présenté à Genève en 2011, des jantes de 20 pouces de série sur toute la gamme, on obtient un style à la personnalité affirmée et qui, globalement, plaît beaucoup.
Dans l'habitacle, on ne reconnaît pas non plus notre bon vieux Scénic et son instrumentation centrale numérique. Retour à plus de classicisme, avec des compteurs traditionnels situés devant le conducteur. La console centrale adopte, en haut de gamme, la tablette tactile verticale de 8,7 pouces en provenance de l'Espace ou de la Talisman, et le dessin rappelle lui aussi le grand monospace de la marque. La qualité des matériaux et de fabrication est franchement bonne.
À l'arrière, finis les sièges indépendants et amovibles. On trouve en lieu et place une banquette 2/3-1/3 rabattable dans le plancher, et coulissante. Le volume de coffre gagne 26 litres pour atteindre 506 litres.
L'équipement s'enrichit, que ce soit en série ou en option, et on peut disposer en haut de gamme de l'aide au parking avant, arrière et latérale (capteurs de distance) et caméra de recul, la détection de fatigue, l’alerte de survitesse avec reconnaissance des panneaux de signalisation combinée aux informations de la navigation, le contrôle des angles morts, le système de précollision, différents modes de conduite, le dispositif multimédia R-Link 2, le rabattage des sièges arrière à partir du coffre, les vitres arrière surteintées, la carrosserie bi-ton, les projecteurs full LED et les jantes alliage 20 pouces spécifiques on l'a vu.
Côté moteurs, l'offre est assez large. En essence, le 1.2 TCe est décliné en 2 niveaux de puissance : 115 et 130 ch. En diesel, le 1.5 dCi de base 95 ch est accompagné par le 1.5 dCi 110 ch, le 1.6 dCi 130 ch et le 1.6 dCi bi-turbo de 160 ch. À savoir, le 1.5 dCi 110 existe en version "Hybrid Assist". Il reçoit alors le renfort d'un petit moteur électrique qui permet d'améliorer les relances et la consommation, mais qui n'offre aucun surcroît de puissance globale.
Les prix s'échelonnent de 23 700 € à 37 600 € pour le haut de gamme 1.6 dCi 160 en version de lancement suréquipée "Edition One". La commercialisation est prévue dans la foulée du Mondial.
L'instant Caradisiac : crossover étriqué
Si le Scénic dans cette dernière mouture me plaît beaucoup esthétiquement parlant, je ne peux que m'interroger devant la petitesse des places arrière. je ne suis pourtant pas si grand (1,76 m) et même banquette reculée au maximum, si le conducteur est grand, j'ai le dossier de son siège dans les genoux. Pire, les tablettes aviation, une bonne idée conservée au demeurant, cognent mes genoux lorsque je les ouvre. C'est pourquoi je trouve ce monospace soi-disant "à vivre" un peu étriqué. Les enfants auront peut-être une tout autre opinion, cependant…
Photos (8)
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération