Lamborghini Sián : la plus rapide des Lamborghini jamais produite - Vidéo en direct du salon de Francfort 2019
Cailliot Manuel, Florent Ferrière , mis à jour
Lamborghini dévoile cette année à Francfort une inédite hypercar équipée du V12 maison et... d'un bloc électrique logé dans la boîte de vitesses. Inédit ! La puissance cumulée dépasse 800 ch. Sur le stand, il n'a pas été si facile de l'approcher.
Les traditions se perdraient-elles à Sant'Agata ? Car pour une fois, le nom de cette hypercar ne vient pas de l'univers taurin ! Sián veut dire éclair dans un dialecte utilisé à Bologne. Il y a donc une autre symbolique... Oui, puisque cette Lamborghini est, inédit pour la marque, une hybride. Il nous tardait donc de la découvrir "en vrai" sur le stand italien à Francfort. Mais si l'extérieur nous a été aisément accessible, l'intérieur, ça n'a pas été si simple. Les curieux en sauront plus en fin d'article.
La Lamborghini Sián au salon de Francfort 2019
Revenons à cette nouveauté. La Sián adopte le V12 maison, porté à 785 ch, un record. Mais la grosse nouveauté, c'est qu'il est cette fois-ci secondé par un moteur électrique. Intégré à la boîte de vitesses, il ajoute 34 ch. Cela donne donc une puissance maxi de 819 ch. Le modèle annonce une vitesse de pointe de plus de 350 km/h et passe de 0 à 100 km/h en moins de 2,8 secondes, ce qui en fait tout simplement la Lamborghini de route la plus rapide jamais présentée.
Sur ce point, la Sián tire avantage de l'hybridation, le moteur électrique apportant son aide au V12 lors des fortes accélérations et lors des passages de rapports, jusqu'à 130 km/h. De 70 à 120 km/h, la Sian est 1,2 seconde plus rapide que l'Aventador SVJ. Le boost est d'ailleurs la fonction principale du bloc électrique, car celui-ci ne peut faire avancer seul l'auto qu'à de très petites vitesses, pour les manœuvres de stationnement par exemple.
La Sián est la première auto à hybridation légère qui couple directement son bloc électrique aux roues. La voiture récupère de l'énergie libérée au freinage, qu'elle stocke dans des "supercondensateurs", également une première sur une voiture de série, à la place d'une petite batterie lithium-ion. Cette technologie permet de stocker autant d'énergie dans un élément bien plus léger. Mais c'est aussi une technologie qui permet à la fois de se recharger très vite, mais de restituer l'énergie à la vitesse de... l'éclair !
Côté look, la silhouette de la Sián ne fait pas dans la finesse ! La carrosserie, parcourue d'innombrables nervures, est taillée à la serpe. La bestialité se fait à grand renfort d'appendices aérodynamiques XXL, par exemple des excroissances de chaque côté de la poupe. Elles portent le numéro 63, référence à la fois à l'année de naissance de Lamborghini, mais aussi au nombre d'exemplaires qui seront produits. À l'avant, la signature lumineuse est composée de deux grands Y, thème récurrent de la marque.
En comparaison, la planche de bord semble sage. Elle dégage une impression plus calme, avec des lignes qui restent simples. Elle emprunte beaucoup à l'Aventador et on s'attendait à quelque chose de plus futuriste, même si l'instrumentation est 100 % numérique et qu'un écran tactile remplace une partie des commandes au niveau de la console centrale.
Les 63 exemplaires prévus, devinez quoi, sont déjà tous vendus. Les clients pourront personnaliser leur voiture selon leurs envies, ce qui fait qu'il n'y aura pas deux Sián identiques. Le prix n'a pas été dévoilé.
L'instant Caradisiac : le sketch de la vidéo intérieure
Sachez-le, pour filmer l'extérieur de la Sián, vous pouvez être n'importe qui et faire n'importe quoi. Mais pour filmer l'intérieur, c'est différent. Ce n'est pourtant pas la première fois que je traite d'un modèle Lamborghini sur un salon, mais là, j'ai appris à mes dépens, et Eddy mon cadreur avant moi, qu'il y avait un process très particulier, et qu'il fallait être "accrédité" pour avoir le droit de filmer plus qu'à travers les vitres. Il fallait donc montrer patte blanche. L'hôte du stand nous a d'abord orienté vers les hôtesses du desk d'accueil. Elles-mêmes nous ont renvoyés vers l'hôte... Oui oui, ça commençait bien. Voici ce dernier qui demande des comptes car "cela fait trois fois que ça arrive, et c'est aux hôtesses de diriger les journalistes, pas à lui". Un de ses collègues nous explique que la personne qui décide si oui ou non, se trouve dans la partie privée du stand. Il part à sa recherche, il ne la trouve pas. Elle est en fait sur le côté du stand. Et elle nous est enfin présentée. Elle nous explique que pour avoir l'autorisation, il faut être de la presse. Ok, pas de souci a priori. Mais qu'il faut aussi être sur une liste de médias "autorisés"... Sans la consulter, elle nous dit que le nom de Caradisiac est "connu" et nous autorise donc à bénéficier des portes ouvertes pour enfin filmer l'intérieur de l'auto. On aura bien perdu un quart d'heure dans l'histoire. Et on en rigole maintenant...
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