Suzuki Swift : moins jolie, plus pratique - Vidéo en direct du salon de Genève 2017
Sur le stand Suzuki, la star cette année est la nouvelle génération de Swift. La quatrième. Les évolutions stylistiques sont majeures, et elle gagne en praticité.
Pour sa quatrième génération de Swift, Suzuki est reparti d'une page blanche. Tout nouveau design, nouvelle plateforme et nouveaux moteurs. Si l’ancienne génération a beaucoup plu à un public féminin (et c'est sans jugement, c'est très bien...), la nouvelle devrait diviser un peu plus.
En effet, le design est beaucoup plus clivant. Il plaira ou ne plaira pas. Mais on ne pourra pas dire, comme pour la dernière génération, qu'elle ressemble à la précédente. La calandre, hexagonale, semble flotter au-dessus d'un insert plastique, qui inclue les antibrouillards et forme un sourire qui la souligne. Les optiques sont plus travaillées et incorporent les feux de jour à LED. Le profil fait surtout ressortir la forme d'aileron au niveau du montant arrière, à la façon d'une DS 3, tandis que la poignée de porte est intégrée au niveau de la vitre. C'est de 3/4 arrière que nous la trouvons la plus réussie. Elle est plus large (1,74 m), un peu plus basse, mieux campée sur ses appuis. La longueur régresse de 1 cm (3,84 m contre 3,85 m), pourtant, la sensation d'espace est plus importante. Et surtout, le volume de coffre, gros point faible de l'ancienne, est en nette augmentation, à 265 litres contre 211.
À l’intérieur, ce n'est pas la franche gaieté. Les plastiques, sont sombres, durs partout, mais les assemblages sont corrects. L'écran multimédia est selon nous positionné un peu bas, mais on a vu pire chez Dacia. Bref, c'est sérieux, mais les habitués de l'ancienne la préféreront sans doute.
L'équipement fait par contre un bon d en avant spectaculaire. À l’aide d'une caméra "monoculaire" et d'un capteur laser, la nouvelle Swift peut disposer d'un système de freinage automatique d'urgence, d'une alerte de franchissement de ligne et de la gestion automatique des feux de route. Et un radar millimétrique lui permet d'offrir un régulateur de vitesse adaptatif.
Sous le capot, on retrouvera des mécaniques dont certaines sont connues sous le capot de la Baleno, puisque la nouvelle Swift en partage la plateforme. Le choix se fera donc entre un 4 cylindres 1.2 atmosphérique, 90 ch et 120 Nm, disponible en version micro-hybride mais aussi en 4 roues motrices, et un 1.0 Boosterjet 3 cylindres de 111 ch et 170 Nm, disponible lui en boîte automatique.
En sachant que le poids diminue jusqu'à 120 kg, pour démarrer à 840 kg, les performances de l'ensemble risquent d'être intéressantes, surtout en reprise, les accélérations étant moyennes (10,6 s pour le 0 à 100 km/h concernant le 1.0 Boosterjet).
L'instant Caradisiac : prise de risque
En revoyant de fond en comble l'esthétique de sa Swift, qui plaisait, Suzuki prend un risque. Un gros risque. Très franchement, et sans détour, elle est moins mignonne que l'ancienne, et tout le monde semble s'accorder sur ce point. Avec un intérieur là encore pas folichon, pas sûr, en tout cas sur le marché français, que les ventes décollent ou ne serait-ce que suivent à l'identique de l'ancienne. Il faudra d'autres arguments. Comme le prix, au hasard...
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