Tour d'horizon de ce qui vous attend avec votre auto dans les trois plus grandes villes de France avant le premier tour des municipales de dimanche. Le président de la République vient de confirmer qu'elles étaient en effet maintenues malgré la pandémie du coronavirus.
L’autopartage de voitures électriques est-il l’avenir des déplacements urbains? Cela paraît plausible, si on se fie aux projections annonçant que les deux tiers de la population mondiale vivra en ville à l’horizon 2050. On comprend mieux pourquoi ce marché aiguise les appétits, et pourquoi trois opérateurs d’importance se sont lancés à Paris ces derniers mois sur le créneau. Caradisiac a passé leurs offres en revue.
L'an dernier, un certain nombre de véhicules de la flotte d'Autolib' avaient été proposés à la vente à des prix défiant toute concurrence. Un nouveau lot débarque aujourd'hui chez un concessionnaire qui les propose toutes au même prix : 4990 €.
Tandis que se mettent en place les nouveaux réseaux d’auto-partage destinés à remplacer Autolib’, la question de la voiture citadine reste posée. Bien que crucial, le sujet ne semble passionner ni les constructeurs, ni les designers. Ils préfèrent inventer des subterfuges.
Ne pas rajouter de l'huile sur le feu. C'est semble-t-il le mot d'ordre adopté par le gouvernement, en marge de la présentation de son projet de loi sur les mobilités (LOM), ce lundi après-midi, alors que la mobilisation des gilets jaunes se poursuit. Aucune mesure concrète n'a été vraiment développée lors de cette conférence de presse à laquelle Caradisiac assistait. Les ministres en charge du dossier se sont surtout évertués à brasser… de grandes généralités.
100 citadines électriques qui venaient du service d'auto-partage parisien Autolib ont été vendues en un temps record à Romorantin !
L'évocation de son seul nom suffit à faire râler les automobilistes. Pourtant la politique auto d’Anne Hidalgo n’est pas la plus contraignante d’Europe. Loin de là. En examinant les restrictions de circulation à Berlin, Londres ou Madrid, on s’aperçoit que la maire de Paris est plutôt autophile.
En ces journées presse du Mondial, Brigitte Courtehoux a tenu une conférence sur Free2Move, l’application d’autopartage de PSA. L’ambition de la Directrice des services de mobilité et de connectivité est de devenir le fournisseur de mobilité préféré des utilisateurs.
Autolib, c’est donc une aventure qui se termine dans un mur à 300 millions d’euros, qui est le montant du déficit de ce service d’autopartage. 4 000 voitures électriques vont devoir disparaître, ce qui induit une facture écologique sur laquelle les responsables si prompts à fustiger l’automobile pour sa propension à polluer méditeront peut-être. Mais que vont devenir ces engins du groupe Bolloré ? Plus de 1 000 ont rejoint leur dernière demeure avant de partir à la casse…
A son lancement en 2011, Autolib' devait révolutionner la mobilité électrique. A la veille de la fin officielle du service, il n'est plus question que de litiges portant sur d'énormes sommes d'argent, d'employés à recaser et de bornes électriques inopérantes. Parlez d'un succès...