Le service Blablacar a été pris d'assaut pendant les premiers jours de grève SNCF. Sur certaines lignes, le taux de réservation frôle 100 %. Pour répondre à la demande, l'entreprise va se lancer dans les voyages en car.
L’automobile de demain sera vecteur de service ou ne sera pas. En attendant que l’engin soit électrique et autonome, il faut faire avec ce que l’on a, soit des voitures à moteur thermique avec un conducteur dedans. L’ensemble donne le concept de covoiturage dont le fonctionnement n’est possible qu’au travers une application mobile. Ceux qui se sont engouffrés dans le secteur ont eu le nez creux car les voilà rachetés à tour de bras par les grands noms de l’industrie automobile. Et pas seulement des fabricants de voitures. Les équipementiers s’y mettent. À l’instar de Bosch.
Le cœur de métier des constructeurs automobiles est de produire puis de vendre des voitures, mais on sait qu’avec la révolution des mentalités, du transport de la personne, de la mobilité sans parler de la technologie en général, ce périmètre a explosé. Pour ne pas subir la mutation en cours, soit rester un simple fournisseur de moyen de locomotion condamné au terme de ce nouveau cycle bouleversant, les marques et groupes partent à la conquête d’une nouvelle frontière jalonnée de start-up. Le tricolore PSA n’y échappe pas et affirme même ne pas exclure d'investir dans d'autres fonds spécialisés dans les start-up pour accélérer le mouvement…
Il est loin le temps où partager l’habitacle de sa voiture pour faire un trajet consistait à gracieusement prendre sur le bord de la route un auto-stoppeur aussi téméraire que patient. À présent, cette démarche est un service tarifé comme un autre rationalisé par un service dédié généralement activé depuis son téléphone portable. Un sacré business qu’Uber a mis sous les projecteurs, bouleversant les codes du transport à la personne. Les constructeurs automobiles s’y mettent et ils commencent même maintenant à s’entendre pour se partager le gâteau…
Le gouvernement lance ce mardi les Assises de la mobilité, dont l’objectif est, selon les termes mêmes d’Emmanuel Macron, « de repenser et de réarticuler les mobilités du XXIème siècle. » Un vaste programme dont l’automobile est bien sûr l’un des éléments-clés.
Pour faire baisser le nombre de voitures sur les routes de sa région, Valérie Pécresse a présenté des mesures pour inciter les automobilistes à se mettre au covoiturage : coup de pouce financier, places de parking réservées…
Le géant américain s'est allié à la start-up française pour afficher dans son application Google Maps les trajets proposés par les covoitureurs. La nouvelle fonction est déjà en service.
Parmi les nouveaux modes de déplacements, le covoiturage représente la solution la plus économique à l’heure actuelle. Dans le cadre des grandes vacances la société française BlaBlaCar propose une opération spéciale : « voyager partout en France pour seulement 5€ ». "Vavacances" a déjà séduit près de 50 000 conducteurs.
Le leader du covoiturage invite les conducteurs à proposer lors de leurs parcours estivaux une place à 5 €, même sur les destinations lointaines, afin de rendre les vacances accessibles à tous.
Pour aider les Français à se convertir au covoiturage, le patron d'une start-up demande à l’État de mettre en place des aides financières similaires à celles instaurées l'année dernière pour les vélos.