Lorsqu’il y a rappel de voitures dans la gamme d’un constructeur, c’est souvent parce-que sa propre expertise le pousse à prendre certaines mesures de précautions. Il arrive tout autant que ce soit un organisme externe ayant autorité sur les homologations et la sécurité routière qui le pousse à ouvrir ses ateliers à ses voitures en circulation. Rarement, la pression vient directement des clients. Dans ce cas, on peut parler d’urgence. Et c’est ce qui arrive à Volvo.
Les anciennes d’un Salon Rétromobile qui bat son plein en rient encore. Elles qui se lovaient dans le cambouis et se parfumaient d’effluves d’essence et d’huile ont été toisées par une nouvelle génération à la propreté clinique et à l’insonorisation aboutie. La mécanique s’est asservie à l’électronique, le bleu de travail a cédé sa place à la blouse blanche, la clé de douze à l’ordinateur portable. Pour un monde meilleur, sans défaut ? C’est tout le contraire. Le monde croule sous les rappels techniques et les constructeurs payent la facture.
L’initiative de deux chercheurs diffusée sur la toile et les médias montrant que l’on pouvait aisément prendre le contrôle à distance d’une Jeep Cherokee a fait réagir le constructeur Fiat Chrysler. Pas question de rester sur ce sentiment d’impunité et d’insécurité pour le groupe qui a décidé de rappeler pas moins de 1,4 million de véhicules pour les fiabiliser sur un sujet de plus en plus sensible au fur et à mesure que l’automobile s’approche de l’engin connecté. Un rappel que le blason précise comme préventif, aucun incident ni accident poussant l’initiative.
Vous venez de vous offrir l’occasion de vos rêves. C’est la joie, le bonheur, vous attendiez depuis des années de pouvoir vous la payer, etc., etc. L’essai a été concluant, tout allait pour le mieux, lorsque quelque temps plus tard c’est le drame… Une boîte de vitesses qui lâche, une courroie de distribution qui rompt alors que ce n’était pas l’heure, un boîtier électronique qui grille et immobilise la voiture. Pour vous c’est sûr, c’est un vice caché, et là "elle va marcher beaucoup moins bien...". Nous allons vous expliquer comment vous en sortir, au mieux du moins. Car oui, le vendeur, professionnel comme particulier, peut être mis en cause.
Avec cette nouvelle rubrique, Caradisiac va s'attacher à apporter des réponses aux questions que tout automobiliste peut se poser, et surtout à celles qu'il ou elle n'ose pas poser. Et ceci dans les domaines aussi variés que l'assurance, la loi, le sport ou la consommation au sens le plus large. Cinquante de ces questions figurent déjà au programme mais nous vous invitons à nous envoyer les vôtres, auxquelles nous nous ferons un plaisir de répondre. Pour cette deuxième question, nous nous intéressons à nos chères voitures italiennes et à leurs problèmes de fiabilité supposés...ou bien réels !
Le constructeur coréen Hyundai rappelle 137 500 Tucson aux Etats-Unis pour un problème d'airbag. Les véhicules concernés sont des véhicules tout-terrain Tucson fabriqués entre le 3 janvier 2011 et le 23 janvier 2013.
Les véhicules hybrides de Toyota se vendent bien. Mais elles sont aussi souvent rappelées à l'atelier. Une conjoncture qui se répète à nouveau et qui concerne cette fois près de deux millions de modèle Prius de part le monde.
Le constructeur japonais rappelle 370 000 véhicules dans le monde dont près de 4 000 RX 400h en France, pour des problèmes sur le module de puissance hybride.
Et un rappel de plus au compteur de Toyota… Désormais fidèle au principe de "l'anticipation avant de se faire taper sur les doigts" et autre principe de précaution, le constructeur rappelle en effet à nouveau une série de voitures, environ 185 000 dans le monde, et très exactement 6 953 en France. Des Yaris et des Verso S.
Les campagnes de rappel ne touchent pas uniquement les gros constructeurs historiques, la preuve, avec Tesla qui rappelle un peu plus de 1200 Model S pour un problème de fixation du siège arrière gauche.