La 159 a eu la mission difficile de remplacer la 156, qui fut le symbole du renouveau stylistique et qualitatif de la marque italienne. Et elle releva le challenge avec courage, en améliorant plusieurs points noirs de sa devancière (qualité de fabrication et de matériaux accrue, présence d'une banquette rabattable sur certaines finitions…). Et le style n'est pas en reste. En occasion, la 159 reste chère, d'une part parce qu'elle est encore assez récente, d'autre part parce que ses tarifs en neuf avait bien augmenté par rapport à la 156. Les versions diesels représentent le gros du marché, tandis qu'il y a peu d'essence, qui se retrouvent facilement négociables.
Cette grande routière a été voulue très riche en innovations technologiques par son constructeur. Résultat : ses deux premières années de fabrication ont été entachées de nombreux défauts. Une vaste opération de remise à niveau a été entreprise au printemps 2003. Pour le reste, cette Renault offre du confort, et un bon agrément de conduite sur de nombreuses versions. Elle est faite pour les voyages au long cours.
Cette Avensis deuxième du nom a pris avec plus de conviction la suite de la première génération. Son physique est devenu enfin plus affirmé et, de fait, elle séduit un plus large public. Pour autant, elle ne présente rien d'exceptionnel, mais son homogénéité, jointe à son absence de défauts flagrants, en font une offre cohérente sur le marché. En règle générale, l'affaire n'est pas mauvaise mais votre enthousiasme sera rarement déchaîné à la conduite de ce modèle somme toute assez classique.
Cette première génération d'Avensis prenait la relève de berlines assez pâlottes et avait clairement pour but d'affirmer la marque Toyota dans cette catégorie du marché. Si la volonté commerciale était bien là, et si l'aspect de cette nouvelle venue tranchait avec le fade de ses devancières, l'Avensis première génération n'atteignait cependant pas des sommets de séduction. Aujourd'hui, elle est assez souvent présente dans les petites annonces. Mais ne vous laissez pas abuser par la réputation de qualité souvent attachée à la marque Toyota : en qualité de finition par exemple, ce modèle est non seulement très banal mais surtout franchement distancé par tout ce qui se faisait, ou presque, à l'époque chez la concurrence.
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Mazda 6
48
Cette berline de ligne effilée a marqué un renouveau de la marque, après quelques lourdes années durant lesquelles toute inventivité semblait s'être absentée. Cette berline – également proposée en break – s'affirme par une personnalité esthétique propre et par le plaisir de conduite qu'elle distille à son conducteur. Cela ne se monnaye pas à de tarifs prohibitifs. Mais il faut dire que la finition intérieure ne donne pas une image très valorisante de la voiture.
Mazda 626
15
Cette berline, dernière représentante d'une très longue lignée chez Mazda, a longtemps incarné la solidité automobile. Elle n'était pas forcément passionnante à conduire, mais séduisait ses propriétaires sur la durée, en raison de la quasi-absence de soucis mécaniques et de l'endurance extrême de ses pièces d'usure. Hélas, avec cette ultime génération, le tableau s'est gâché : la voiture est restée peu intéressante à conduire, voire a régressé sur ce point, avec un manque de sex-appeal vraiment flagrant, et sa qualité générale a marqué un net recul, comme le montre de façon évidente sa finition intérieure, très largement économique.
Rover 75
85
Cette très belle berline, également déclinée en break, dégage un charme indéniable, avec ses lignes délicieusement inspirées des canons esthétiques classiques typiquement britanniques. Mais là ne s'arrêtent pas ses mérites : conçue entièrement sous la direction de BMW, alors propriétaire de la marque Rover, elle bénéficie d'une conception rigoureuse qui rend son utilisation très agréable et sa fiabilité plutôt avantageuse. Cela n'a plus rien à voir à certains errements rencontrés couramment sur de précédents modèles anglais. Certes, la marque n'existe plus aujourd'hui, mais les anciens représentants Rover assurent l'entretien et la fourniture de pièces détachées pour quelques années encore. Ce qui rend l'achat finalement peu hasardeux. Et c'est tant mieux !
Cette Classe C commence à accuser un âge… certain. Mais, aux yeux de bien des acheteurs, qu'importe ! Ils sont omnubilés par l'image de solidité attachée à la marque et consacrent des sommes vraiment importantes pour l'acquisition de modèles forcément âgés, souvent chargés en kilomètres, et pas spécialement agréables sur route. Car si la fiabilité de ces modèles est dans l'ensemble bien réelle, il ne faut pas perdre de vue que, pour toutes les prestations générales, on a à faire à un modèle né au début des années 90. Ca date !
Peugeot 406
63
Elle n'est plus produite mais se trouve encore en abondance sur le marché et bénéficie couramment d'une image plutôt positive. Ses versions diesels sont prisées, surtout lorsqu'il s'agit de HDI. Les versions essence, moins demandées, peuvent constituer de très bonnes affaires. Dans tous les cas, la voiture n'apparaît pas dépassée dans ses prestations, et sa qualité de fabrication globale ne fait aucun doute. Un achat tentant, donc, dans quasiment toutes ses motorisations.
Filtrer par marque ou par modèle