L'actuelle génération de C4 est la deuxième de l'ère "moderne". La compacte aux chevrons, tenant compte des critiques reçues concernant la première génération, s'est faite plus confortable et plus habitable. Sur ces plans, c'est une réussite. Le terme de tapis volant lui convient bien, elle est même trop souple pour certains. Et son volume de coffre est parmi les meilleurs. L'habitabilité arrière reste moyenne toutefois. La finition est également saluée, tout du moins au niveau de la qualité des matériaux, un peu moins pour l'assemblage. La gamme de motorisations est suffisante, allant de 90 à 156 ch, pour que chacun y trouve son compte, et la C4 n'est pas trop gourmande. La fiabilité n'est pas parfaite, mais globalement, les soucis sont plus agaçants que réellement graves, et les graves ne sont pas "trop" récurrents. À surveiller tout de même. En occasion, les tarifs sont abordables, plus que pour sa cousine la Peugeot 308 en tout cas. Une compacte à recommander donc pour qui cherche du confort et du volume de coffre à prix serré.
La Honda Civic est devenue avec le temps presque une icône. La première génération, sortie en 1972 (oui, 42 ans déjà !) puis les suivantes ont contribué au mythe. Une petite voiture fiable, économique et pas manchote sur la route ! Nous allons évoquer ici la huitième génération, apparue en 2006, et qui ne se trouve plus aujourd'hui qu'en occasion, puisqu'elle a été remplacée en 2012 par la Civic 9. Succédant à une très pâle septième génération, qui a beaucoup déçu, elle renoue avec un style affûté, futuriste, qui ne laisse pas indifférent. Elle se dote de motorisations essence entre 83 et 201 ch (Type R) et d'un tout nouveau diesel 2.2 développé en interne, brillant. Elle a réussi à se recréer une communauté de fans, et conserve aussi une réputation de fiabilité à toute épreuve. Cette dernière, si elle reste vraie pour les versions essence, est mise à mal par quelques gros soucis sur le diesel. Heureusement, la marque assume bien les défauts, du moins dans la majorité des cas. Un achat en occasion est donc tout à fait recommandable.
Si la marque Kia est aujourd'hui connue, c'est surtout grâce à sa garantie 7 ans. Un plus en termes d'image et d'assurance qualité, que la marque met grandement en avant. Et la Cee'd de première génération fut la première, en France, à bénéficier de cette garantie longue durée. C'est cette auto que nous allons ici radiographier. Aujourd'hui remplacée par la seconde génération, cette compacte faisait à l'époque de la concurrence à la VW Golf 5 puis 6, à la Peugeot 307 puis 308, à la Citroën C4 et autres Renault Mégane 2 et 3. La Cee'd est une voiture sérieuse, bien construite, homogène, qui a étonné à sa sortie par ses qualités. Sa version break SW, logeable, a fait le bonheur de quelques taxis par exemple. Et un coupé, baptisé Pro_cee'd et plus dynamique, a visé une clientèle plus jeune, sans grand succès malheureusement. Niveau fiabilité, la Cee'd est très bien placée, avec quelques pannes mais jamais rien de grave, et la garantie 7 ans n'est de toute façon même pas terminée (ou tout juste) pour les premiers modèles vendus. Rassurant, aussi pour les futurs acquéreurs.
La Logan, première représentante de la marque Dacia en France, fut à sa sortie une véritable révélation. Cette voiture "low-cost" (à bas coût), prévue initialement pour l'Europe de l'Est seulement, mais finalement importée en Europe occidentale, s'est de suite vendue comme des petits pains.
Il est question ici de la troisième génération d'Astra, dite Astra H, commercialisée de début 2004 à fin 2010. Elle a existé en version 5 portes, coupé GTC (dont une tonitruante version sportive OPC), break et même en coupé-cabriolet, dont nous ne parlerons pas ici. Si son esthétique extérieure, bien que sobre, peut séduire, surtout en GTC, elle est dans l'habitacle très classique, voire un peu triste même si quelques plastiques type aluminium viennent égayer l'ambiance. Ses atouts sont un bon rapport prix équipement, une finition soignée et surtout une bien meilleure tenue de route que ses devancières. Mais cela ne doit pas faire oublier un relatif inconfort, peu d'aisance à l'arrière pour les passagers et quelques soucis de fiabilité qui sont venus ternir le tableau, surtout pour les modèles diesel, assez rugueux au demeurant. Ses tarifs en occasion en font cependant une bonne affaire, si vous choisissez les meilleures versions.
Digne héritière de la 307, dont nous avons également effectué le bilan, la 308 en améliore les prestations sur presque tous les plans. En effet, à l'exception d'une habitabilité inchangée, elle devient mieux finie, mieux équipée, dotée de motorisations plus puissantes et modernes. Elle améliore encore, et c'était une gageure, ses qualités routières avec un comportement routier encore plus dynamique, tout en préservant un confort remarquable. En gros, la 308 est une des compactes les plus agréable à conduire du marché. Elle bénéficie en outre de plusieurs variantes de carrosserie (un break SW, un coupé-cabriolet CC) à même de satisfaire une large clientèle, tandis qu'une version GTI vient coiffer (un peu) sportivement la gamme.Quant à la fiabilité, elle est elle aussi en amélioration, ce qui cette fois-ci était plutôt facile par rapport à la 307, mais certains soucis ont fait et font toujours tâche dans la carrière de la sochalienne.
A sa sortie en octobre 2008, la Golf 6 ressemble plus à un gros restylage de la Golf 5 plutôt qu'à un modèle inédit. Pourtant tout est nouveau : face avant, poupe, intérieur. Mais ces évolutions se sont faites dans la continuité, comme toujours chez Volkswagen, et plus encore avec son best-seller la Golf.Avec la sixième génération, VW s'est efforcé de retenir le meilleur de la 5, et de revenir aux standards de qualité de fabrication et de matériaux en vigueur à l'époque de la 4ème génération. Et c'est mission accomplie. La 6 se hisse au niveau d'une Audi A3, qui n'est autre qu'une référence... Ses prestations globales s'en rapprochent d'ailleurs sérieusement, pour un prix en neuf moindre, même s'il reste supérieur à ceux des compactes françaises par exemple (quoique la C4 actuelle s'échange aussi contre un gros chèque).On retiendra une qualité de fabrication et une sélection des matériaux plus que rigoureuse, une insonorisation soignée, des motorisations sobres et performantes, aussi bien en diesel qu'en essence, et des boîtes DSG toujours aussi agréables à l'usage.En occasion, la Golf 6 est bien représentée sur le marché. L'offre est abondante, bien plus fournie en diesel qu'en essence bien sûr, mais pour une fois les adeptes du sans-plomb trouveront quand même de quoi se mettre sous la dent, avec grosso modo 8/9 % des annonces en essence. Les cotes sont comme souvent avec la Golf relativement soutenues, bien plus que celles de la Golf 5, qui restera la "Golf qui n'a pas eu le succès escompté".
La Nissan Almera, deuxième du nom, n'a jamais fait partie des stars du marché, et sa carrière a été pour le moins discrète. La faute à une esthétique pour le moins fade et à un manque d'image flagrant, qui lui ont valu de ne pas faire le poids face aux divas des compactes qu'étaient à l'époque la Peugeot 307, la Renault Mégane, ou encore la VW Golf ou l'Opel Astra. Il faut aussi reconnaître que ses prestations, si elles n'avaient rien de ridicules, n'étaient pas foncièrement à la hauteur. Les gros points forts de l'Almera étaient le niveau d'équipement fourni dès la version de base, et la tenue de route, qui n'appelait aucun reproche. Pour le reste, confort, insonorisation, et surtout, finition, elle était un cran en dessous. La fiabilité a connu quant à elle des soubresauts, surtout en diesel, mais reste de bon niveau. Par contre les prix en occasion sont carrément bradés.
Lors de sa sortie fin 2002, la Mégane 2 a fait sensation. D'une part parce qu'elle s'éloignait des canons du biodesign de sa devancière, pour adopter des lignes très personnelles, qui ont pu déplaire à certains, d'autre part parce qu'elle progressait dans tous les domaines par rapport à la Mégane 1, habitabilité et volume de coffre exceptés.
Une icône sur le marché de l'occasion. Suivant en cela une tradition solidement établie par les trois générations précédente, cette Golf 4, certes très agréable à conduire et bien finie, se revend vraiment cher. Mieux vaut le savoir d'emblée. Mais attention, en plus : ce qui se sait moins, c'est que la fiabilité n'a pas toujours été au rendez-vous. Au point de rendre l'achat de certaines versions carrément à déconseiller. Opérez donc un tri puissamment sélectif avant de vous plonger aveuglément dans le mythe "Golf".
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