Volkswagen Polo : la grenouille devenue bœuf - Vidéo en direct du salon de Francfort 2017
Cailliot Manuel , mis à jour
Déjà présentée et même déjà essayée par nos soins, la Polo, véritable star des citadines en Europe, se renouvelle entièrement pour la 5e fois. Nouvelle plateforme, équipement haut de gamme, elle a de quoi séduire. Et le salon de Francfort est son premier bain de foule.
La dernière Polo est tout simplement la plus grosse jamais fabriquée. Elle est pour exemple plus grande (et de loin) que la première Golf, et même plus longue que la Golf 3. Avec 4,05 m, elle rejoint la Renault Clio parmi les plus grandes des citadines polyvalentes.
Tout cela grâce à une nouvelle plateforme, la MQB A0, qui servira à tous les petits modèles du groupe Volkswagen à l'avenir (la Seat Ibiza l'a déjà étrennée). Du coup, avec un empattement en hausse de 53 mm, c'est un des principaux défauts de la Polo qui disparaît, à savoir l'habitabilité arrière en retrait de la concurrence. Ici, tout va bien, les passagers ont de la place, sauf celui du milieu, gêné par un imposant tunnel de transmission (certains modèles qui utiliseront cette plateforme seront 4x4, ceci explique cela... mais pas la Polo).
Les bagages aussi ont de la place. Lorsque l'on ouvre le hayon, on découvre un coffre de 351 litres, ce qui lui donne la deuxième marche du podium des volumes, derrière la Seat Ibiza. Pour vous donner une idée, c'est à peine 30 litres de moins qu'une Golf.
En gros, on l'aura compris, le but de la grenouille Polo (ou plutôt la fourmi !) est de devenir aussi grosse que le bœuf. Et c'est bien la sensation que l'on a en s'installant à bord.
L'habitacle justement. Si tous les modèles exposés sur le stand Volkswagen ne le montraient pas, sachez qu'enfin, un peu de couleur et d'originalité font leur apparition. En effet, le bandeau de planche de bord peut adopter la couleur de la carrosserie. Et il est bien fini et assemblé, donc ne fait pas trop toc. Un bon point. Cet habitacle se dote également des dernières technologies du moment. Avec la possibilité en option de disposer d'une instrumentation 100 % numérique. Un équipement que Volkswagen annonce comme une première mondiale sur une citadine, mais il nous semble que la Fiat 500 aussi bénéficiait du même système, moins évolué cependant, car celui-ci est configurable et peut afficher le multimédia ou la navigation.
En dehors de cela, la Polo dispose de l'aide au freinage d'urgence en ville avec détection des piétons, d'une aide à la conduite en embouteillage, de la détection de somnolence, de l'alerte de franchissement de ligne, de la détection de véhicule dans l'angle mort, etc. Un package complet et très techno. Encore une fois elle a tout d'une grande.
Et même le look d'ailleurs, qui se rapproche génération après génération de plus en plus de celui de sa grande sœur la Golf... C'est criant sur la face avant avec une barrette de calandre qui rentre dans le phare, comme la grande. Moins à l'arrière où la Polo garde un semblant de personnalité.
Les motorisations vont du 1.0 MPI 65 ch au 1.5 TSI 150 en essence (ce dernier dispose de la désactivation de cylindres en faible charge), en passant par le 3 cylindres 1.0 TSI de 95 et 115 ch (et sans compter la GTI avec son 2.0 TSI de 200 ch !).
En diesel, on retrouve le 4 cylindres 1.6 TDI en 80 et 95 ch.
Les prix débutent à 14 430 €, pour culminer à 29 000 € en version GTI 200, qui est présentée également à Francfort, nous vous en reparlerons très vite.
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Elle a un succès fou cette Polo. Bien sûr nous sommes en terres allemandes. Mais néanmoins, en France aussi elle cartonne. Notre responsable référencement nous a annoncé en pleine journée presse que la Polo faisait partie des véhicules les plus recherchés sur Google en ce moment. Et la preuve sur le salon. Qu'on se le dise, elle va probablement cartonner au niveau des ventes.
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