La Fiesta est le modèle le plus vendu du constructeur américain sur le vieux continent. La citadine produite à Cologne occupe d’ailleurs la seconde place des ventes européennes derrière la Golf, ce qui en fait une redoutable concurrente pour la petite française. Face au renouvellement des françaises, Ford a décidé d’apporter quelques modifications à sa citadine. Un restylage de mi-carrière qui se traduit par une nouvelle face avant (très inspirée du constructeur Aston Martin) et l’apport de nouvelles technologies. La citadine de Ford rafraîchit son look à point nommé pour rappeler sa présence dans un segment en perpétuel renouvellement (208, Clio, Yaris, Grande Punto, Rio, i20). Présentée au Mondial de l’Auto la française a reçu un accueil enthousiaste de la part du public. Un essai transformé par un carnet de commandes bien fourni depuis le début de l’année.
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La Clio 4 reprend les fondamentaux de sa devancière, avec un gabarit au-delà des 4 mètres (4,06 m). Le look est autrement plus séduisant et pour faire oublier l’absence de carrosserie 3 portes (pour des raisons économiques), le centre de style a travaillé sur le look de la partie arrière : épaules larges, ligne de toit fuyante et poignées de portes intégrées dans la custode. À l’inverse, la Fiesta conserve son gabarit contenu (3,95 m) et assume plutôt bien son âge avancé (lancée en 2008).
À l’intérieur, en revanche, la germano-américaine souffre. Les plastiques durs et l’ergonomie (abondance de boutons) de la console centrale nous renvoient aux années 90. À défaut d’être aussi moderne et sexy que la Clio dans son aménagement, la Fiesta s’avère plus accueillante. Qui l’eu cru malgré ses 10 cm de moins ? Les passagers profitent d’une meilleure garde au toit à l’arrière et d’un volume de coffre similaire (295 litres contre 300 litres pour la Clio). À bord de la Clio, la transformation est totale d’une génération à l’autre. Le design de l’instrumentation et la planche de bord renvoient (enfin) au conducteur une impression de modernité. Les revêtements et les plastiques sont assurément de meilleures qualités que ceux présents à bord de la Fiesta.
Chez Ford on dote très bien ses véhicules et la Fiesta ne déroge pas à la règle. Cette version restylée s’enrichit d’équipements de sécurité inédits ou rares tels que l’Active City Stop (un système de précollision urbain qui fonctionne en dessous de 30 km/h) et le Sync (un dispositif multimédia avec lecture vocale des SMS et surtout d’appel urgence automatique). À ne pas manquer non plus : le MyKey, sorte de contrôle parental automobile qui permet au propriétaire de configurer son véhicule selon son bon vouloir (radio en mode silence si les ceintures ne sont pas bouclées, alerte de réserve plus précoce, aide au stationnement non désactivable, vitesse maximale peut brider, etc.)
Chez Renault, on a choisi de miser sur la connectivité avec le Media Nav et le R-Link (système inédit qui offrira une palette de fonctions dont des applications téléchargeables disponibles fin 2012). En dehors de cette petite originalité, l’offre est conventionnelle. En attendant l’arrivée d’un haut de gamme, « Initiale Paris », Renault se la joue pingre sur certains équipements qu’il propose en option comme les vitres électriques arrière (150 €).
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