Le BMW Z3
Un joli coup de la part de BMW lorsqu'il sort des cartons son Z3. Le dessin est joli, la qualité de fabrication remarquable et les motorisations (le 1.9 de base mis à part) toutes enthousiasmantes. Même si l'équipement présente quelques lacunes en version de base encore une fois, rien de rédhibitoire, et trouver en occasion un modèle largement optionné est assez aisé. Nous vous conseillons un modèle 2.8 de 193 ch. Le 6 cylindres en ligne est un plaisir pour les oreilles et les performances sont excellentes. Un roadster 2.8 de 2000 cote 10 000 € tout ronds, mais la surcote systématique du modèle fait que pour ce prix, vous aurez plutôt un millésime 1998 ou au mieux 1999, avec un kilométrage compris entre 100 000 et 150 000 km. La fiabilité est presque sans faille et l'entretien pas si onéreux qu'on pourrait le croire pour la catégorie.
Concurrent du BMW Z3, puis du Z4, le TT a connu un franc succès dès son lancement. Équipé à ses début d'un unique 1.8 turbo en plusieurs déclinaisons de puissance, il a été rejoint ensuite par un V6 3.2 (celui qui équipait la Golf R32). En occasion, pourquoi ne pas s'intéresser à la version la plus puissante du 1.8 T, la 225 ch. Les performances sont explosives, le comportement routier au-dessus de tout soupçon (après un rappel visant à l'améliorer toutefois), la qualité de finition encore supérieure à celle du Z3. Un TT 1.8 225 Quattro de 2000 cote 9 500 € et se trouve sur le marché un tout petit peu moins cher, soit autour de 9 000 € pour des kilométrages compris entre 115 000 km et 140 000 km. Il faut dire que les prix ont beaucoup fléchi depuis l'apparition de la 2ème génération, encore plus flatteuse.
Sur ce moteur, attention à la pompe à eau et au turbo, en dehors de cela, RAS.
La Mazda MX5
La MX5 est une icône dans le monde du cabriolet. Stricte 2 places et propulsion, elle possède un caractère joueur et de nombreux aficionados ne jurent que par elle. Elle procure en effet à son pilote de belles sensations, grâce à un poids réduit et des mécaniques vives même si peu puissantes. En effet, les 1.6 110 ch et 1.8 125 ch ne sont pas les mieux dotés en chevaux, mais sont bien accordés à la voiture et à son châssis. La fiabilité est de plus sans faille et le coût d'entretien raisonnable. Plusieurs générations se sont succédées depuis son lancement en 1990. La première avait les phares escamotables, la deuxième des phares fixes tandis que la troisième donnait le choix entre une capote souple et (nouveauté) un toit en dur. Cette dernière est inaccessible mais la deuxième (et préférée pour certains) oui. Un modèle 2002 1.6 Elegance bien équipé cote 6 700 €, un 2004 7 400 €. Sur le marché, on tourne plus autour de, respectivement, 7 000 € et 9 000 €.
La Mercedes SLK
Elle a fait redécouvrir, plus de 60 ans après la Peugeot 601 Eclipse, les joies du toit rétractable en dur au grand public. Et c'est une voiture à la fois fun et sérieuse. Fun de par son look et son toit original pour l'époque, sa tenue de route de kart, et sérieuse par sa présentation, sa qualité de finition, sa fiabilité immédiate. Animée au départ par un 2.3 à compresseur de 197 ch, sa palette de motorisation s'étoffe rapidement, vers le haut et vers le bas avec un 2.0, un 2.0 à compresseur, un V6 3.2, etc... Un modèle 2.3 K de 2000 cote 8 500 € mais se négocie sur le marché plutôt 9 500 €. Privilégiez un modèle optionné, car la dotation de base est pingre chez Mercedes (autoradio parfois absent). Cela s'est amélioré avec la 2ème génération, qui est bien plus chère. La SLK de première génération reste en tout cas une valeur sûre, qui se revendra toujours bien.
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