Mine de rien, nous découvrons aujourd’hui la troisième génération de Sportage. Et oui, le troisième du nom car il faut bien reconnaître que les deux précédentes sont passées quasi inaperçues.  Afin que le Sportage colle mieux à l’image actuelle de la marque et essayer de rompre cette spirale, le constructeur coréen a décidé de changer l’apparence de ce modèle. Finie l’inspiration 4x4 et bonjour le monde des crossover.



Dans la lignée des dernières productions de chez Kia

Essai vidéo - Kia Sportage :  une histoire d’image

Style totalement inédit pour le Sportage qui renforce sa personnalité au travers des lignes nettement plus agressives. Cela passe donc par une face avant affirmée avec une calandre mise en avant, des feux effilés, un pare-brise incliné, une ceinture de caisse haute  et une surface vitrée réduite. L’inspiration coupé est évidente et le coup de crayon de Peter Schreyer, est plutôt réussi, nettement plus que les précédentes générations. Cette orientation SUV a des conséquences en matière de dimensions et notamment au niveau de la hauteur qui est diminuée de 6 cm et de la hauteur de caisse réduite de 3 cm.  Son terrain de prédilection est donc la ville.  Ces partis-pris esthétiques n’ont pas que des bons cotés car manœuvrer ce Sportage en ville s’avère compliqué en raison de son allongement (4,44 m soit près de 10 cm de plus que l’actuel) mais surtout de la très mauvaise rétrovision.

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Moins de fantaisie dans l’habitacle.  Même si l’ensemble est agréable à l’œil, on est encore déçu par la qualité des matériaux qui est nettement en retrait de la concurrence avec notamment des plastiques peu flatteurs. Rien à redire concernant l’habitabilité arrière généreuse et le volume de coffre dans la moyenne compris entre 564 et 1353 litres. Il en est de même de l’équipement tout aussi complet dès le premier niveau de finition qui comprend notamment 6 airbags, toutes les aides électroniques classiques dont notamment l’aide au démarrage en cote, le régulateur de vitesse, la climatisation manuelle, l’ordinateur de bord, etc. La seule originalité se trouve sur le haut de gamme avec des sièges avant et surtout arrière chauffants de série. Une rareté sur le segment.

Des prix en nette augmentation

Mais il ne faut bien évidemment pas oublier que ce Sportage est le seul SUV du marché à avoir une garantie 7 ans ou 150 000 km, comme l’ensemble de la gamme Kia. Par ailleurs, si le précédent   Sportage se caractérisait par des prix serrés, ceux-ci ont beaucoup augmenté (environ 3 000 € en moyenne) si bien que, par exemple, la version 1.7 CRDi qui devait représenter  la majorité des  ventes (entre 23 390 et 28 290 €) est plus chère que  le Qashqai 1.5 dCi vendu entre  21 900 et 26 950 €. La garantie ne peut pas tout justifier selon nous.