Souvenez-vous au mois de mars dernier, à l’occasion du dernier salon de Genève, McLaren surprenait tout le monde en présentant la 650S, supposée remplacer la MP4-12C, 3 ans seulement après l’introduction. Il ne fallait pas voir dans cette manœuvre la reconnaissance d’une erreur de casting mais plutôt la volonté d’offrir un produit répondant encore mieux aux attentes des clients, capable de surpasser les Ferrari 458 et autres Lamborghini Gallardo. Ainsi naquit donc la 650S à l’appellation nettement moins barbare que la MP4-12C et surtout plus évocatrice : 650 pour 650 ch.

Suite à de nombreuses critiques sur le design pas assez affirmé de la 12C, McLaren a corrigé l’esthétique de sa sportive en optant pour une nouvelle face avant, très proche de la fabuleuse P1. Le résultat est magnifique avec un look rendu nettement plus agressif composé par de larges prises d’air et des projecteurs qui semblent faire corps. De profil, de nouvelles écopes font leur apparition mais rassurez-vous, les portes en élytre avec leur cinématique si charismatique demeurent. Évolution aussi à l’arrière puisque cette 650S adopte le design encore plus radical de la 12C GT3. Incontestablement, cette 650S attire les regards, en particulier dans cette sublime teinte verte et il n’y a qu’à voir le nombre de pouces levés et de photos prises sur notre passage pour en être convaincu. Comme la MP4 12C, la 650 S est disponible en deux carrosseries : coupé et spider. C’est cette dernière que nous avons eue entre les mains, une version disposant d’un toit rigide rétractable électriquement, qui représente 80 % des ventes. Un choix logique puisqu’elle allie tous les avantages du coupé et du cabriolet avec de surcroît la possibilité de rouler toit en place mais avec la lunette arrière baissée pour profiter des vocalises du moteur.

Essai vidéo - McLaren 650S Spider : proche de la perfection ?

Une fois installé, on découvre un véritable écrin, une ode à la technologie et au design. La planche de bord est recouverte au choix de cuir ou d’alcantara, le carbone foisonne (volant, console centrale, contre-portes) et certains détails ne trompent pas sur la vocation sportive, comme par exemple les buses d’aération s’inspirant d’une turbine d’avion. Autre petit détail qui a son charme, les boutons de climatisation déportés sur les portières. En haut de la console centrale trône l’écran multimédia qui regroupe notamment les commandes de navigation et de radio. Avouons-le tout de suite, nous n’avons pas été convaincus par ce dispositif. Complètement illisible avec les reflets du soleil, la navigation souffre également d’une ergonomie plus que perfectible.


Essai vidéo - McLaren 650S Spider : proche de la perfection ?
Essai vidéo - McLaren 650S Spider : proche de la perfection ?
Essai vidéo - McLaren 650S Spider : proche de la perfection ?

Deux exemples : le bas de la console centrale remplie des boutons de réglages de la voiture et la commande de l’ordinateur peu intuitive. Enfin, il faudra apprendre à voyager léger avec cette 650S ; peu de rangements dans l’habitacle et seulement un seul coffre à l’avant.