Si le Freelander II est à peine plus long que le premier (5 cm de plus), c’est en raison de la roue de secours qui abandonne son positionnement façon sac à dos accroché au portillon pour migrer sous le plancher de coffre (une temporaire, mais il y a de la place pour une vraie disponible en option et facturée 150 €). Comme l’empattement gagne 10 centimètres, à 2,66 m (2,88 mètres pour le Discovery et le Range), les porte-à-faux sont plus courts, offrants un angle d’attaque (31°) et un angle de fuite (34°) appréciables en tout-terrain un peu difficile.
La largeur progresse autant que l’empattement. L’accroissement de ces deux côtes garantit une excellente habitabilité aux 5 occupants, globalement au niveau des meilleurs SUV compacts actuels, même des plus longs que lui.
La capacité du coffre atteint elle aussi une belle capacité en 5 places (environ 755 litres au bandeau). A noter que Land Rover se dispense ici de proposer une version 7 places, qui vu la longueur encore raisonnable de l’engin n’aurait de toute façon engendré que 2 places de secours étriquées en troisième rang. La banquette entièrement repliée dégage un plancher plat sur une profondeur de près de 1,70 m. Assise et dossier se replient en deux parties inégales. C’est pratique, néanmoins l’exploitation de l’espace n’est pas idéal car la partie d’assise la plus large vient buter sur l’arrière de la console centrale. Le volume de chargement atteint toutefois près de 1,7 dm3 en chargeant jusqu’au ciel de pavillon (38 % de mieux que l’ancien). En 5 ou 2 places, c’est aussi bien que le Mitsubishi Outlander. Le hayon s’ouvre maintenant vers le haut, solution finalement plus pratique que la double ouverture (lucarne coulissante et portillon latéral) du premier Freelander.
La qualité de fabrication semble nettement en hausse (heureusement car le vieillissement de certaines garnitures du précédent était parfois lamentable), mais la présentation pèche par des différences de nuance des tons beiges en harmonie claire, faute de goût qui ne se retrouve pas si le client choisit l’intérieur à dominante noir anthracite très austère. On dénombre également un peu trop de plastiques de qualité moyenne (une partie des contre-portes et de la console) pour prétendre à une présentation irréprochable. Les autres récriminations touchent le faux système « Keyless » avec démarrage par bouton-poussoir qui oblige quand-même à insérer la clé/carte de contact dans son barillet pour reconnaissance du code. On peut aussi ergoter à propos d’une planche de bord trop classique ou sur les commandes de chauffage et audio placées un peu bas sur la console centrale (et trop nombreuses), mais l’ergonomie reste acceptable. L’essentiel réside dans une position de conduite parfaite pour tous les gabarits et des sièges au maintien excellent.
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