L’Exeo reprend bon nombre d’organes du groupe VW et en particulier de la marque Audi. Notons, la mise en place d’un TDI common rail, moins rugueux que ses ancêtres injecteurs pompe. Notre version d’essai, un TDI 143 ch en boite mécanique, représente le cœur de gamme dans l’Hexagone. Étroitement lié au TDI de l’Octavia Combi, il se distingue par une puissance plus importante et un agrément supérieur. On pense notamment aux vibrations mieux compensées et à l’insonorisation plus travaillée. Ce TDI de nouvelle génération est sans aucun doute l’un des plus dynamiques du marché. Le conducteur se félicite des franches accélérations disponibles très tôt et de l’agrément très correct délivré par la boite mécanique. Coté consommations, notre périple en direction de Francfort avec à bord 4 personnes et leurs bagages nous aura coûté une moyenne 7,3 l/100 km. Un ratio correct compte tenu de notre vitesse de croisière. Au registre du comportement, Seat propose un véhicule homogène. Sain, confortable (suspensions, sièges et isolation) et très agile compte tenu de son gabarit, on apprécie également sa grande stabilité à haute vitesse.
Le TDI qui anime l’Octavia n’a pas eu le privilège d’être passé au common rail. L’agrément se situe logiquement un cran en dessous de l’Exeo, compte tenu des vibrations ressenties dans l’habitacle et des remontées sonores. Néanmoins, il a le mérite de se montrer moins linéaire que son homologue. Petite pensée à ceux qui regretteront le petit « coup de pied aux fesses ». L’inégalée boite DSG qui lui est associée n’est plus à présenter. Ses qualités non plus. Les passages sont ultra-rapides, fluides et sans à-coup. L’Octavia qui repose sur la plate-forme de la Golf V offre un amortissement en retrait face à l’Exeo. C’est essentiellement perceptible sur revêtement abîmé. On notera également un manque flagrant d’agilité, toujours par rapport à l’Exeo, malgré un empattement plus court ! Pour le reste, la Tchèque est saine et prévenante. La consommation est mesurée malgré le recours à une boîte robotisée puisqu’elle est de 7,5l/100 km.
Enfin, la Cruze est animée pour notre modèle d’essai par le 2.0 VDCi de 150 ch. Un moteur fort d’un couple de 320 Nm à 2000 tr/min. Si ce moteur se veut plaisant à conduire, il souffre toutefois d’un tempérament paresseux en dessous de 2000 tr/min. Même si cela s’arrange par la suite avec des montées en régime honorables, il est indéniablement moins dynamique que le TDI de l’Exéo. Si l’on force la cadence, cela se traduit par une consommation plus élevée que la concurrence avec une moyenne relevée de 8 l/100 km. Le manque de dynamisme du moteur se retrouve également au niveau du comportement où la Cruze s'avère moins agile que l’Exeo. Elle fait donc jeu égal avec l’Octavia et se positionne ainsi dans la moyenne de la catégorie.
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