Avant la lancement de la Logan, Dacia ne parlait qu’aux spécialistes qui connaissaient cette marque roumaine, liée à Renault depuis plusieurs décennies, passée sous le contrôle de Renault en 1999. D’ailleurs, avec le constructeur coréen Samsung Motors, Dacia est la troisième marque du groupe Renault. Depuis la Logan, la Sandero d’abord puis le 4x4 Duster sont venus confirmer le succès de la marque.


Renault, avec la Logan, a été le premier grand constructeur à miser sur le low cost et à viser juste. D’abord en développant un véhicule destiné aux pays émergents qui, une fois quelques adaptations réalisées, allait également faire un tabac en Europe, et notamment en France (au mois de mars 2010, la Sandero ratait de très peu la première place au hit parade des voitures neuves les plus vendues).


Pourtant, lorsqu’elle fut lancée en juin 2005, la Logan suscita davantage les quolibets que les louanges. Notamment en raison d’un tarif ayant passé la barre des 7 500 euros alors que le public n’avait en tête qu’un prix de 5 000 euros. Cet inconvénient fut vite oublié devant l’excellent rapport prestations/prix de la Logan imbattable, et de loin sur le marché.


Car la Logan est arrivée au bon moment, Dacia faisant œuvre de pionnier en brisant la logique du « toujours plus » (toujours plus de confort, toujours plus d’équipements…) tout en s’abritant derrière un constructeur reconnu. Souvenons-nous du judicieux « Logan by Renault ». D’ailleurs, contrairement à d’autres constructeurs qui cloisonnent strictement leurs marques, Renault-Dacia se joue des images, sans pour le moment se brûler les ailes. Ce qui là encore étonne… et innove. Car n’oublions pas que Dacia est essentiellement connu en Europe et au Maghreb ; ailleurs les Logan, Sandero et autre Duster sont des Renault !