Le bilan définitif des infractions routières survenues en 2020 vient d’être communiqué par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière. Malgré une baisse significative du trafic routier due aux confinements et autres mesures de restrictions de circulation, il confirme une explosion des grands excès de vitesse.
Votée en 2019, la loi mobilité permet d’intensifier la chasse aux véhicules bruyants. Dans le viseur des autorités, les cibles principales à abattre sont clairement les deux-roues trop bruyants. La mise en place de ces dispositifs de mesure du volume sonore des véhicules s’accompagnera d’une courte phase d’expérimentation, qui sera suivie dès cette année des premières verbalisations.
Après la hausse importante de la mortalité routière constatée en octobre dernier, les chiffres publiés par l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière concernant le mois de novembre ont de quoi être rassurants. 221 personnes sont malgré tout décédées sur les routes de France métropolitaine en novembre 2021.
Si le marché auto semble dans le dur, le marché moto pourrait conclure 2021 sur des ventes records. Avec 10 238 immatriculations de motos et scooters neufs en novembre 2021, la progression par rapport à novembre 2020, la progression atteint même 33 %. Une nette augmentation qui permet aux chiffres de l’année 2021 de flirter avec une hausse de près de 10 % des immatriculations de véhicules neufs. Côté marque, c’est Yamaha qui prend la tête en novembre 2021, devant Honda, BMW et Kawasaki. L’embellie se poursuit également pour Harley-Davidson.
Si le prix des carburants affiche une légère baisse depuis quelques jours, automobilistes et motards peuvent d’ores et déjà s’attendre à voir le prix des péages autoroutiers augmenter de 2 % en moyenne dès février 2022. Une hausse qui fait suite à celle de 0,44 % en début d’année dernière.
Voilà qui ne devrait pas arranger les relations entre la Ville de Paris et la Région Île-de-France. Lancée par cette dernière, une consultation publique met en évidence un rejet massif de la population (90 % des 80 000 personnes ayant répondu), à l’égard du projet de la municipalité parisienne de suppression d’une voie de circulation du périphérique parisien. Un sujet délicat.
Avec une croissance constante et une offre qui se multiplie de jour en jour, la mobilité électrique est un marché qui prend de plus en plus d’épaisseur, y compris concernant les deux-roues. Le dernier salon de Milan en est d’ailleurs le meilleur exemple, avec de nombreux stands exposants des modèles électriques, scooters et motos. Une mobilité électrique qui est pourtant encore très loin de faire l’unanimité chez les motards.
Après l’abaissement général de la vitesse maximale à 80 km/h en 2018, de nombreux élus locaux avaient confié leur intention de remettre en vigueur une limitation à 90 km/h sur une partie de leur réseau routier. Selon un rapport ministériel, plus de 33 000 km de routes secondaires, dans 37 départements sont déjà repassés à la vitesse maximale autorisée de 90 km/h.
Prévu pour entrer en application à partir de janvier 2022, le stationnement payant des deux-roues motorisés à Paris est finalement reporté au 1er septembre 2022. Un report que la municipalité justifie par des raisons techniques, mais qui pose question à quelques mois des élections présidentielles pour laquelle la Maire de Paris, Anne Hidalgo a déjà annoncé sa candidature.
Alors que nous nous étonnions il y a quelques jours du flou qui entourait toujours le fameux dispositif alternatif à la mise en place du contrôle technique motos et scooters, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, en a présenté les grandes lignes ce mercredi. Prime à la conversion, contrôles renforcés du volume sonore des motos et intégration de la problématique deux-roues au permis B sont parmi les principales mesures.
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