Cela ressemble beaucoup à un baroud d’honneur ou à un combat d’arrière-garde après avoir été la victime d’une offensive éclair. Mais la contre-attaque au sujet de la prise de position dominante chinoise Geely au sein du fleuron de l’industrie allemande Daimler va se faire sur le terrain où elle est née : la place boursière. Ce qui ne changera pas la donne mais qui pourrait coûter une lourde amende.
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Li Shufu a investi 7,5 milliards d'euros dans Daimler, ce qui fait de lui le premier actionnaire d’un groupe par le fait plus tout à fait allemand. Le Chinois est aussi le président du constructeur automobile chinois Geely, un nom qui n’est donc plus marginal mais de plus en plus majeur. Et il compte bien prendre tout l’espace que sa stratégie financière lui a donné. La preuve avec cette dernière sortie relayée par l’agence Reuters au cours de laquelle il est question de stratégie.
Si on avait encore quelques doutes au sujet de la mainmise chinoise sur Daimler, le patron du groupe fleuron de l’industrie allemande les a dissipés. Dieter Zetsche, président du directoire, a en effet commenté l’arrivée du président de Geely Li Shufu au capital du constructeur automobile allemand en précisant qu’à cette aune, toute alliance industrielle future dépendrait de l'accord de son partenaire chinois BAIC. En la circonstance, Daimler n’est donc plus maître de son destin.
Il y a exactement une semaine, c’était stupeur et tremblement dans une Allemagne qui se réveillait de son week-end avec son fleuron Daimler devenu chinois. Une opération rondement menée par un certain Li Shufu, fondateur et président du chinois Geely, ambitieux et stratège qui par un montage savant s’était constitué une participation de 7,5 milliards dans Daimler. Synonyme d’actionnariat majoritaire. Un si beau coup qu’il faut maintenant rassurer…
Le milliardaire chinois Li Shufu, qui est aussi le président de Geely, a donc amassé discrètement une participation de 9,69 % dans Daimler, devenant ainsi le premier actionnaire de l’enseigne qui est aussi une icône en Allemagne. Si, dans un premier temps, Berlin n’a pas vu le coup venir, dans un second temps, le gouvernement d’outre-Rhin tente de recouvrer ses esprits. Mais le Chinois poursuit sa manœuvre, avec, pour conséquence collatérale, Volvo…
La rumeur de fin d'année dernière annonçant la montée au capital de Geely chez Daimler (Mercedes) se précise. La presse allemande annonce que le géant chinois, déjà propriétaire de Volvo, aurait en ligne de mire le rachat de parts pour devenir le plus gros actionnaire de Mercedes, rien que cela.
Li Shufu est un nom qui ne vous dit probablement rien, mais ce milliardaire chinois semble pourtant vouloir se prendre pour un Matthias Müller à la chinoise. Le riche homme d'affaires asiatique effectue des rachats à tour de bras, à tel point que Geely se rapproche du groupe Volkswagen dans la philosophie.
Le gouvernement chinois avait déjà encouragé ses grandes entreprises à racheter des entreprises et des parts de marché à tour de bras dans le monde pour accroître la présence de la Chine à l'international. Une consigne entendue par Geely, propriétaire de Volvo, qui s'apprêterait à devenir l'un des plus importants actionnaires de Mercedes.
Geely, le géant chinois, propriétaire de Volvo, est en pleine période de rachats. Après Lotus et Proton, voilà que l'industriel a mis la main sur un certain Terrafugia, une start-up américaine qui travaille depuis une dizaine d'années sur un prototype de voiture volante. Geely amène les finances et aussi l'intention de mettre sur les routes l'engin dès 2019.
En 2010, le chinois Geely avait fait une très belle prise avec le rachat de Volvo. Aujourd'hui, Geely annonce une montée au capital en tant qu'actionnaire majoritaire chez Proton, mais aussi et surtout chez Lotus. La marque anglaise sort ainsi de l'incertitude et c'est plutôt une bonne nouvelle avec Geely.
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