Après quinze années de carrière dans la catégorie des monospaces compacts, la Mercedes Classe A, change totalement de look et se range au côté des familiales compactes. Cibles visées par la marque à l'étoile, ses rivales premium : l'Audi A3 Sportback et la BMW Série 1.
Le GLA, c'est la version virilisée et bodybuildée de la berline compacte Classe A. Il repose d'ailleurs logiquement sur la même plateforme, et bénéficie des mêmes motorisations essence et diesels. Un peu plus grand, un peu plus haut (à peine) que la berline, un peu plus habitable, bref, un peu plus tout, y compris plus cher, le GLA résout presque tous les défauts de la Classe A.
La Classe C est le modèle le plus vendu de la gamme Mercedes, depuis longtemps. C'est donc un modèle que le constructeur allemand soigne particulièrement. Depuis la première génération sortie en 1993, il n'a cessé de porter son attention sur l'amélioration constante de sa berline familiale.
La Classe B est venu combler, en mars 2005, un vide dans la gamme Mercedes. Il manquait en effet au constructeur à l'étoile un monospace compact pour compléter l'espace vacant laissé entre la Classe A qui fait office de minispace, et la berline Classe C. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la recette a bien pris. La Classe B a connu, et continue de connaître bien plus qu'un succès d'estime puisque c'est la deuxième Mercedes la plus vendue derrière la Classe C. Positionnée plus haut de gamme que ses principales rivales (Renault Scénic, Opel Zafira, Ford C-Max…), la Classe B est très bien construite et finie, même si certains matériaux ont pu étonner au début. Elle est par ailleurs correctement équipée si l'on prend quelques options et ne démérite dans aucun domaine sur la route. En occasion, si on la trouve aisément, on s'aperçoit rapidement que les vendeurs en demandent systématiquement un prix très élevé, et que les négociations sont âpres. Quant à la fiabilité, rien de bien méchant n'est à signaler…
Toujours très recherchée en occasion, cette berline statutaire continue, malgré son âge, à se négocier cher. Auréolée d'un prestige certain et d'une réputation de solidité à toute épreuve, elle s'avère particulièrement onéreuse en diesel. Réelle compensation : elle offre une grande endurance mécanique. Mais les incidents, notamment électroniques, ne sont pas rares. Et certaines versions peuvent manquer de fiabilité.
Cette Classe C commence à accuser un âge… certain. Mais, aux yeux de bien des acheteurs, qu'importe ! Ils sont omnubilés par l'image de solidité attachée à la marque et consacrent des sommes vraiment importantes pour l'acquisition de modèles forcément âgés, souvent chargés en kilomètres, et pas spécialement agréables sur route. Car si la fiabilité de ces modèles est dans l'ensemble bien réelle, il ne faut pas perdre de vue que, pour toutes les prestations générales, on a à faire à un modèle né au début des années 90. Ca date !
Ces deux modèles, déclinés en coupé et en cabriolet, excitent encore les convoitises. Et, malgré leur âge qui commence à devenir élevé, ils continuent de se négocier assez cher. Il faut dire que durant leur carrière, les tarifs de vente pratiqués par la marque ne faisaient pas de cadeau. Ne vous laissez pas cependant abuser par le prestige de l'étoile ni de la – réelle – rareté du cabriolet : la gamme ne fourmille pas de versions captivante à conduire. Mais l'achat, bien que cher, n'est guère risqué sous l'angle de la fiabilité : ces modèles bien construits sont plutôt peu victimes de soucis.
Cette Mercedes est une des plus courtes de l'histoire de la marque. Sur la base d'une berline Classe C, le constructeur a établi un coupé très ramassé, à la silhouette plongeante et qui, en termes d'habitabilité, se révèle vraiment étriqué. Suivant une politique maison bien établi, ce modèle, en dépit de son gabarit réduit, accueille quasiment toutes les mécaniques présentes sous le capot des berlines, et en profite pour s'afficher très cher. En occasion, il reste prisé, surtout en diesel, et présente un rapport prix/habitabilité vraiment peu convaincant. Réservé aux amoureux des voitures basses et assez exclusives.
Elle est très répandue sur le marché et n'est pas le modèle le plus coté de Mercedes. Cependant, elle reste évidemment chère car les vendeurs ne se défont jamais d'une Mercedes en la bradant. La foule de motorisations et de niveaux d'équipement rend le choix assez fouillis et, surtout, toutes les versions sont loin de présenter un intérêt équivalent. Il faut vraiment bien débroussailler la gamme et les années pour repérer les modèles les plus attractifs.
Mercedes CLK
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Ces coupés et cabriolets reprennent les mêmes noms que leurs devanciers mais progressent franchement sur le chapitre de l'agrément de conduite. Leur finition intérieure bénéficie aussi d'incontestables progrès, ce qui permet à ces modèles de recoller avec l'image positive toujours attachée à la marque. Etant donnés les tarifs auxquels ils sont proposés à la vente, ces voitures, surtout en découvrable, demeurent assez élitistes. Mais l'achat est loin d'être une mauvaise affaire, tout au moins si vous arrivez à tempérer un peu les prétentions de certains vendeurs, parfois exagérément gourmands.