Six ans après la commercialisation du revival de la Mini (2001), c'est au tour de la version break Clubman de voir le jour (mi-2007). Si la carrosserie reprend le concept de la Clubman des années 60 – deux portes avant et deux portes battantes pour le coffre - cet opus 2 se dote d'une seconde porte côté droit afin de faciliter l'accès aux places arrière.
Au début des années 2000, c'est le renouveau de la marque Mini, reprise par BMW, qui relance en mode neo-retro la petite citadine iconique. Quelques variations plus tard (Clubman, cabriolet), il semble que pour continuer à croître, il faille lancer un nouveau modèle. Et c'est donc l'élargissement de gamme avec le Countryman. Il tombe pile-poil dans la mode des SUV/Crossover urbains, et garde évidemment le côté chic de la Mini. Les codes stylistiques sont aussi repris, mais musclés et virilisés. L'habitabilité fait aussi un bon par rapport à la citadine, et le Countryman peut convenir à une petite famille. Essence, diesel, 4x2, 4x4, le choix est possible, et les possibilités de personnalisation toujours de la partie. Côté fiabilité, c'est plutôt tranquille. Peu de mécontentement. Ce n'est pas la perfection, mais les gros problèmes récurrents sont rares.
Mini
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Elle a réussi un succès fracassant sur le marché. Partie d'une simple réplique – agrandie – de son illustre aînée britannique née en 1959, elle a su offrir au regard un visage sympathique et attrayant qui a provoqué l'adhésion quasi unanime du publique. Et elle est devenu un petit objet roulant très snob, très convoité, souvent paré de décorations qui rendent chaque exemplaire plus ou moins unique. Un succès sur toute la ligne, qui impose en occasion des prix particulièrement élevés, et que n'a égratigné que quelques soucis de jeunesse largement reconnus et corrigés depuis.