Essai vidéo - Renault Captur 2 : champion d'Europe

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Alexandre Bataille Le 14/10/2019, mis à jour à 22:14

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Avec son statut de leader, le Renault Captur est la cible à abattre sur le redoutable marché des SUV urbains. Renault a utilisé toutes les technologies à disposition de l'Alliance pour faire grimper cette seconde génération en qualité. Pari réussi ? Réponse au volant de la version TCe130.

Essai vidéo - Renault Captur 2 : champion d'Europe

Sommaire

Note

de la rédaction

14,6/20

Note

des propriétaires

14,2/20

Le Captur, c’est la dernière success-story en date de Renault. Il faut dire que le timing de son arrivée était parfait, lorsque le marché des SUV a commencé à exploser, en 2013. Son joli coup de crayon et le peu de concurrence lui ont tout simplement permis de rafler la mise. Le Captur est non seulement devenu numéro un des ventes en France mais aussi en Europe avec près de 1,5 millions d’exemplaires vendus. Mieux, malgré son « grand âge », il a su résister aux assauts d’une concurrence de plus en plus fournie en conservant ce statut avec encore 231 751 unités vendues en 2018.

Le Captur est donc le roi de sa catégorie et le français compte bien le rester. Pour cette seconde génération Renault est reparti d’une feuille blanche. Plateforme, design, mécaniques tout est entièrement nouveau. Et il faudra bien ça pour rester compétitif car aujourd’hui près d’une quinzaine de concurrents se bousculent au portillon et notamment les prochains Peugeot 2008, Ford Puma ou encore Nissan Juke.

Les feux de jours à LED prennent l'apparence d'un C comme sur le reste de la gamme.

A l'arrière le Captur inaugure des feux inédits.

Le design, c’est le point fort du Captur. Il fallait donc conserver un lien de parenté avec l'ancien tout faisant évoluer les proportions. Il est plus long d’une dizaine de centimètres (4,23 m) mais aussi plus large. Visuellement le français gagne en muscle. Vous remarquerez les feux de jour à LED en forme de C comme sur le reste de la gamme et cet arrière qui évolue plus nettement grâce à l'adoption de feux inédits. Un capot nervuré et des barres de toit viennent renforcer cette impression de robustesse. Le Captur conserve un très fort niveau de personnalisation, très apprécié par la clientèle, avec pas moins de 90 combinaisons de couleurs entre la carrosserie, le toit, les rétroviseurs et les jantes.

La carrosserie bi-ton est reconduite avec dorénavant 4 coloris de toit.

Cette finition haute Intens est équipées de jantes 18'' et de freins arrière à tambour.

arches de roues en plastique, barres de toit et silhouette ramassée : le Captur prend du muscle.

L'intérieur monte en gamme avec pour modèle la Clio 5

L’environnement intérieur est à quelques détails près celui de la Clio 5. On retrouve un grand écran vertical, une instrumentation numérique et une planche de bord flottante. Renault avait pris du retard en matière de multimédia. Il le comble désormais avec un système « dans le coup ». Cette tablette dont la taille varie de 7 à 9,3’’, selon les finitions, est équipée d’une dalle haute définition inspirée de l’univers du smartphone. Elle s’appelle Easylink et fonctionne bien mieux que son ancêtre le R-link. Ici, le logiciel d'exploitation permet d'afficher plusieurs applications simultanément tout en gardant un accès direct à la navigation. Il bénéficie de mises à jour régulières via une puce 4G dont l'abonnement est offert pendant trois ans. Les graphismes sont de qualité et une multitude de fonctionnalités sont à disposition, toutefois, ses performances restent bien en dessous du système équivalent proposé en première monte au sein de groupe Volkswagen.

Le Captur reprend à quelques détails près le cockpit de la Clio 5 avec une qualité perçue en net progrès

Malgré tout il faut reconnaître les efforts apportés à l’ergonomie comme ces touches de raccourci très pratiques, le levier de vitesses surélevé qui tombe facilement sous la main ou encore les commandes de ventilations circulaires qui nous rappellent celles du Dacia Duster. Renault a aussi pensé à votre smartphone avec un emplacement dédié, facile d’accès et équipé de ports USB et d’un système de recharge par induction.

Les plastiques bas de gamme, de l’histoire ancienne !

Le Captur 2 suit les progrès de sa petite sœur en matière de qualité perçue. En effet, les plastiques bas de gamme et la finition très moyenne sont de l’histoire ancienne ! Aujourd’hui, le Captur est agréable à l'œil et au toucher. La planche de bord est revêtue de plastiques moussés et plusieurs touches d’aluminium brossé viennent renforcer le standing de cet intérieur, lui aussi totalement personnalisable. Indéniablement le Captur monte en gamme.

Le SUV de Renault est le premier à recevoir l'instrumentation 100% numérique dès le lancement.

Le système EasyLink est autrement plus performant que le R-Link qu'il remplace.

Et il ne se contente pas simplement de monter en gamme. Le français améliore également ses prestations familiales. L’espace aux places arrière est un peu meilleur qu’auparavant ce qui le place désormais parmi les bons élèves du marché. N’oublions pas les nombreux rangements (27 litres) et la banquette arrière coulissante qui permet soit de privilégier les passagers, soit les bagages. A ce propos le coffre établit un nouveau record dans la catégorie avec un volume oscillant de 536 à 1 275 litres et une longueur de chargement accrue (1, 57 m jusqu'au siège avant).