Essai vidéo – Audi A5 Cabriolet 2017 : une décapotable presque familiale

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Pierre Desjardins Le 19/05/2017 à 10:00

Un grand coffre et quatre vraies places avec pour seul toit le ciel, c'est l'équation compliquée que doit résoudre l'Audi A5 Cabriolet, surtout quand on rajoute d'autres facteurs comme le confort, le dynamisme et les performances. Y parvient-elle quand même ? C'est sous le soleil de l'Italie, en Toscane, que nous sommes allés vérifier si elle y parvient dans sa version 2,0 TFSI 252 ch Quattro.

Essai vidéo – Audi A5 Cabriolet 2017 : une décapotable presque familiale

Sommaire

Note

de la rédaction

15,4/20

En bref

De 190 à 354 ch en essence

De 190 à 218 ch en diesel

À partir de 44 190 €

Après le coupé et la Sportback, voici donc le dernier membre de la famille A5 à être découverte pour la seconde fois. De façon littérale d'ailleurs, puisqu'il s'agit du cabriolet. Et si la grande majorité des Audi sont difficiles à différencier au premier coup d'œil, les A5 parviennent à se distinguer en utilisant pourtant des éléments esthétiques très proches. La calandre single frame est positionnée plus bas, ce qui offre une belle courbe plongeante au capot fortement nervuré, créant une face avant naturellement agressive et le pli marqué courant tout le long du flanc donne aussi du muscle. Toit en place, la ligne de toit moins plongeante diminue cependant le dynamisme du profil, avec une silhouette plus trois volumes que le coupé, un petit défaut qui disparaît évidemment une fois décapoté. L'ensemble est en tout cas bien plus réussi que la devancière dont le dessin très lisse manquait un peu de personnalité.

Pas de toit rigide donc, la mode du coupé cabriolet semblant s'estomper même si la BMW Série 4 continue de suivre ce chemin, et Audi le justifie en arguant qu'une toile est plus légère, diminuant de plus la hauteur du centre de gravité, et empiète moins sur le volume de chargement une fois rabattue. Cela semble se confirmer dans la réalité puisque l'A5 cabriolet offre le meilleur volume de chargement de la catégorie, de 320 à 380 litres, soit celui d'une compacte comme la Volkswagen Golf, quand sa concurrente munichoise offre jusqu'à 370 litres mais descend jusqu'à 220 litres toit replié. En matière de poids par contre, la différence semble plus du domaine du négligeable, l'Audi pesant environ 210 kg de plus que sa version coupé, et la BMW autour des 220. L'A5 serait cependant plus légère d'une cinquantaine de kilos que sa devancière, tout en étant 40 % plus rigide.

S'ouvrant en 15 secondes et se remettant en 18 secondes jusqu'à 50 km/h, la capote triple épaisseur de l'A5 fait en tout cas un excellent travail d'isolation phonique et thermique. Les passagers arrière bénéficient de 923 mm de garde au toit, soit 3 mm de plus que le coupé, ce qui permet d'accueillir confortablement deux adultes mesurant jusqu'à 1,80 m. C'est mieux que les 914 mm d'une Mercedes Classe C mais moins bien que les 942 mm d'une BMW Série 4, mais la place supplémentaires aux genoux permet de compenser. Au niveau des épaules par contre, ce sera difficile d'accueillir des nageurs olympiques avec les 1 243 mm offerts dans la largeur, soit nettement moins que les 1 302 mm de sa rivale à l'étoile et les 1 321 mm de son ennemi à l'hélice, mais avec seulement deux personnes à loger sur la banquette, cela reste suffisant.

	Audi A5 Cabriolet	BMW Série 4 Cabriolet	Mercedes Classe C Cabriolet
Garde au toit à l'arrière	923 mm	942 mm	914 mm
Largeur aux épaules à l'arrière	1 243 mm	1 321 mm	1 302 mm
Volume de coffre mini	320 litres	220 litres	285 litres
Volume de coffre maxi	380 litres	370 litres	360 litres

380 litres de volume de coffre avec la capote, 320 sans, ce sont les meilleures valeurs du segment.

Toit relevé, l'ambiance à bord est identique à celle du coupé avec une planche de bord rigoureusement identique, elle-même étant très proche de celle de l'A4. Peu d'originalité ici donc, mais une finition excellente dans la grande tradition de la marque et un contenu technologie fourni, avec un écran central de 8,3 pouces, l'instrumentation entièrement numérique Virtual Cockpit ou encore l'affichage tête haute, sans parler des très nombreuses aides à la conduite.

La planche de bord est identique à celle de l'A5 Coupé et deux adultes peuvent prendre place à l'arrière.

Trois motorisations essence sont proposées au lancement du modèle, le 2,0 TFSI en 190 et 252 ch et le V6 3,0 TFSI de 354 ch pour la S5, et deux diesel, le 2,0 TDI de 190 ch et le V6 3,0 TDI de 218 ch, le cabriolet ne bénéficiant pas de la version 272 ch de ce dernier. Car certes, des motorisations au gasoil peuvent paraître incongrues dans un cabriolet, mais ce sont là aussi ces versions qui se vendent le plus en France. Toutes sont disponibles en traction ou en transmission intégrale Quattro et reçoivent de série la boîte double embrayage S tronic 7 à l'exception du plus petit moteur essence qui peut recevoir une boîte manuelle à six rapports. La S5 reste un cas particulier, avec quatre roues motrices obligatoires et une boîte automatique Tiptronic à huit rapports.

Vendue à partir de 44 970 €, soit 4 500 € de plus que le coupé, l'Audi A5 Cabriolet se place au moins 3 000 € moins cher que ses concurrentes allemandes à motorisation et finition proches. Ainsi, une A5 2,0 TFSI 252 ch S tronic Design s'échange contre un minimum de 55 250 €, contre 58 850 € pour une 430i Sport de 252 ch à laquelle il faut ajouter l'option de la boîte automatique à 2 400 €, et 59 250 € pour une C300 Executive de 245 ch. Toutefois, comme pour ses compatriotes, un passage par le catalogue des options semble obligatoire pour ajouter quelques équipements comme la plupart des aides à la conduite que sont l'alerte d'angles morts ou le maintien dans la voie.

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