Essai vidéo - Isuzu D-Max N60 (2022) : le pick-up des pros
La nouvelle génération d’Isuzu D-Max profite d’importantes évolutions destinées à renforcer le confort et la sécurité. Connu pour ses qualités d’utilitaire et son juste prix, le pick-up japonais peut-il encore remporter la faveur des professionnels, son premier public ?
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Note
de la rédaction
11,9/20
En Bref
Pick-up
Troisième génération
A partir de 22 990 € HT
En France, il est peu connu du grand public, mais les pros, eux l’adorent. Le D-Max, c’est plus de 20 ans de carrière sur le marché des pick-up. Robuste, fiable et économique, le japonais est devenu le chouchou du BTP, des artisans ou encore des agriculteurs. Mais ça, c’était avant. Car cette troisième génération entre de plain-pied dans le 21 è siècle. Exit, le confort spartiate et les finitions quelconques. Les ingénieurs sont repartis d’une feuille blanche : structure, châssis et équipements ont été revus pour améliorer la sécurité, la tenue de route et le confort.
Le Isuzu D-Max N60, c’est son petit nom, ne passe pas inaperçu avec ses 5,30 m de long et son imposante calandre. Le constructeur a renforcé la personnalité de son pick up avec un museau court, un capot nervuré et des optiques menaçantes. L’ensemble est ici mis en valeur par le coloris orange métallisé (510 €), les jantes de couleur noir et les marchepieds optionnels.
Comme la grande majorité du marché le D-Max a orienté son offre vers deux châssis, simple cabine et cabine approfondie comme ici, dotée de deux portes antagonistes et capable d’accueillir 4 passagers, ou plutôt 2 adultes et 2 enfants, l’espace étant réduit à la portion congrue. Hormis quelques exceptions la version double cabine appelée « cabine crew » avec 5 vraies places est malheureusement pénalisée par le super malus de 40 000 €, soit un montant plus élevé que le prix de la voiture.
L'intérieur de la cabine a profité d'une cure de jouvence. La planche de bord affiche un dessin moderne, l’instrumentation devient partiellement numérique et les plastiques sont un peu plus flatteurs qu’auparavant à l’image de cette version haut de gamme « FF » facturée 40 400 € TTC équipée d’une sellerie cuir.
C’est en augmentation par rapport à son ancêtre mais à finition, carrosserie et motorisation équivalentes, le D-Max reste en moyenne 2 000 € moins cher que ses concurrents tels que le Ford Ranger, le Toyota Hilux ou le Nissan Navarra. La seule fausse note concerne le système multimédia bas de gamme. Il est lent, les graphismes sont grossiers et son utilisation est peu intuitive. Il présente l’avantage d’être compatible Android et Carplay.
Le D-Max n'offre pas la benne plus longue de la catégorie mais se place en revanche parmi les meilleurs élèves en ce qui concerne sa charge utile de plus d’une tonne. Naturellement il est possible de customiser la benne en passant par le catalogue d’options comme c’est ici le cas avec les barres de renfort « sport » (816 €) et le couvre tonneau coulissant (1 700 €).
Malgré son embourgeoisement, le D-Max ne fait pas l’impasse sur les rangements et la robustesse. Vous retrouverez ainsi un double porte-gobelets, des vides poches placés au-dessus de la console centrale, devant le levier de vitesses et dans l’accoudoir, de grands bacs de portières et deux rangements situés sous la « banquette » arrière.
Chiffres clés *
- Longueur : 5,26 m
- Largeur : 1,79 m
- Hauteur : 1,83 m
- Nombre de places : 4 places
- Volume du coffre : NC / NC
- Boite de vitesse : Auto. à 6 rapports
- Carburant : Diesel
- Taux d'émission de CO2 : 0 g/km
- Malus : 1700 €
- Date de commercialisation du modèle : Juin 2020
* A titre d'exemple pour la version III N60 SPACE CAB 1.9 164 4X4 BVA F.
Le bonus / malus affiché est celui en vigueur au moment de la publication de l'article.
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