5. Fiat 500C - A retenir : une citadine qui peut tout, mais sur sa seule bonne volonté

Et si, finalement, cette Fiat 500C était l’illustration d’une forme de développement durable ? Car après tout, elle est plutôt décroissante. Voilà une auto qui accuse son âge, puisque son châssis date de 2007, même si elle a peaufiné ses réglages en 2015 lors de son gros restylage. Elle ne cherche donc pas à jouer la surenchère en se voulant toujours plus grosse, plus sophistiquée et plus chère. Une partition que son moteur joue également. Là ou d’autres ne jurent que par des trois cylindres suralimentés, elle se la joue à l’ancienne, dans cette version, avec un 4 cylindres atmosphérique de 1.2l et 69 tout petits chevaux. Une architecture à l’ancienne que rien ne freine, sauf, évidemment, l’idée de venir titiller les vitesses prohibées. Un moteur éprouvé, une auto qui ne l’est pas moins : une solution pour aller loin, et pas dans les pires conditions.

3 000 km en Fiat 500 C – Bilan vie à bord : beaucoup moins grave que si c’était pire

Évidemment, on ne peut s’empêcher de pester (et de les chercher) contre les boutons de commande des vitres électriques situés tout en bas de la planche de bord. Mais passé ce moment difficile, la 500C est facile à vivre, avec ses autres commandes très accessibles et un système multimédia plutôt facile à utiliser, même si quelques pouces supplémentaires sur l’écran ne sauraient nuire aux conducteurs presbytes. Même sa capote électrique est ultra-simple à utiliser, avec deux positions d’ouverture. La première, façon toit ouvrant, permet de conserver la lunette arrière, alors que la seconde cache le tout dans la malle arrière. Évidemment, on peut déplorer le coffre trop petit et les places arrière réservées aux enfants. Mais on n’achète pas une 500 pour le même usage qu’un monospace.

 3 000 km en Fiat 500 C – Bilan confort : mini-lumousine

C’est un fait. Compte tenu de son empattement minuscule, cette toute petite auto s’avère très confortable. Un miracle qui n’est pas seulement dû aux suspensions réglées aux petits oignons depuis 2015, il est aussi lié au confort des sièges. Car ils sont non seulement suffisamment larges et profonds, mais ils sont également rembourrés de juste manière : ni trop souple ni trop ferme. En plus, tout comme le reste de l’habitacle, ils sont joliment dessinés, et en accord avec le style neo-rétro de l’ensemble. Quant à la capote, elle est suffisamment insonorisée (en position fermée) pour éviter les nuisances sonores.

 3 000 km en Fiat 500 C – Bilan sur la route : de l’agilité à défaut de vélocité

Certes, sur l’autoroute, le petit moteur ne passe pas la rampe du premier faux plat. Le rétrogradage devient, dans ce cas, une seconde nature chez son conducteur. De la même manière, les routes de campagne, et même de montagne obligent au même exercice. La faute à une puissance absente et, surtout, à un couple qui l’est tout autant. Même en ville, elle ne brille pas par sa vélocité. En revanche, elle regorge d’agilité. Son petit empattement, son châssis aux petits oignons, et même sa direction, un peu trop dure, mais plutôt précise font merveille. L’un compense l’autre et les deux font la moyenne. Une moyenne qui permet de faire plus de 3 000 km à son bord sans s’user les lombaires et sans (trop) pester contre les autres voitures, plus grandes, plus confortables et plus puissantes.