2. Ford E-Transit (2022) - Sur la route : 269 chevaux, ça décoiffe !

Lors de notre essai, la consommation s'est établie autour des 30 kWh/100.

Franchement, 198 kW soit 269 chevaux, ça décoiffe ! Et il faut même reconnaître que c’est du brutal. L’accélération est fulgurante et la montée en puissance vraiment très impressionnante. C’est sûr, il ne faudra pas trop jouer de l’accélérateur si le chargement n’est pas parfaitement tenu. Sinon, cela risque fort de bouger à l’arrière. Et nous ne parlons pas de l’autonomie, qui va fondre comme neige au soleil… Plus sérieusement, une question vient à l’esprit : à quoi peut bien servir une telle puissance sur un utilitaire ? D’autant que le 135 kW, soit 184 chevaux, testé sur un autre modèle, nous est apparu bien suffisant pour un usage courant. Bien sûr, ces 198 kW et les 430 Nm de couple seront utiles pour qui roule souvent pleine charge. En fait, cette puissance servira surtout pour les versions lourdes et elle aidera aussi à tracter facilement, étant entendu que la charge remorquable n’est au maximum que de 750 kg. En fait, Ford affiche ici plus un « record » qu’une réponse à un quelconque usage sur un grand fourgon. C’est d’autant plus vrai que cette puissance est atteinte en mode Normal. Il est possible, voire recommandé pour « tenir » l’autonomie annoncée de rouler en mode Eco, ce qui fait que le E-Transit développe alors 135 kW, soit les 184 chevaux du modèle « inférieur ».

Un vrai confort

À l’usage, le Ford E-Transit est bien plus confortable que ses frères thermiques. Normal : l’électrique bénéficie d’une suspension arrière à roues indépendantes et ressorts progressifs. Ce qui fait qu’il rebondit moins au passage d’un dos-d'âne et réagit moins brutalement sur route dégradée. Ces suspensions ont été rendues obligatoires par l’implantation du moteur électrique, à hauteur de l’essieu. Cette position apporte encore du poids sur l’arrière, gage de stabilité du véhicule, et ne rend disponible le E-Transit qu’en propulsion. C’est bien mais… cela rehausse encore le seuil de chargement augmenté en moyenne de 4 centimètres par rapport à un propulsion, où le seuil est déjà haut perché.

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