La StreetKa a été présentée au cours de l’année 2000 au Salon de Bologne en tant que concept car. Ce prototype créé par Ghia a pas mal évolué avant d’atterrir chez Pininfarina. C’est en effet à la firme italienne que Ford a confié le soin de sa mise au point et de sa production. Extérieurement, le modèle de série se démarque du concept de départ sur des points de détail, et c’est surtout à l’intérieur que tout a changé. L’habitacle de la StreetKa reprend en effet la plupart des éléments de la berline Ka, à commencer par le tableau de bord au style torturé flanqué d’une boîte à gants riquiqui et sans verrou (un casier verrouillable situé derrière et entre les sièges permet de ranger des petits objets).
L’accès à bord est aisé, capote en place ou non. À noter qu’à la différence d’un grand nombre de cabriolets, les montants de pare-brise se terminant au niveau du premier tiers des portes avant, il devient difficile de s’y cogner lorsqu’on se glisse à bord. Les sièges sont suffisamment enveloppants et sont, de plus, dotés d’un réglage en profondeur. Ce qui permet de trouver une position de conduite agréable et de ne pas être trop pénalisé (à condition de ne pas être un géant) par l’absence de réglage en hauteur et en profondeur de la colonne de direction. Une fois en place, on ne se sent pas dépaysé, l’habitacle recouvert de cuir (option gratuite) étant en tout point identique à celui de la Ka. Les concepteurs de la StreetKa auraient pu faire preuve d’un peu plus d’originalité sur ce point, ils ont néanmoins prévu, pour égayer l’habitacle et lui donner une touche de sportivité, une boule de levier de vitesses en aluminium ! Heureusement, ils ont été moins pingres sur le plan de l’équipement.
La Streetka a tout, ou presque tout, ce qui explique en partie son prix élevé : 18 900 €. Pour vous faire une idée de l’équipement de série de la petite Ford, sachez qu’elle possède quatre airbags, la climatisation, des jantes alliage 16 pouces, la fermeture centralisée, des antibrouillards, des vitres électriques, une radio CD, etc. Bien entendu, une capote manuelle dont le maniement se révèle aisé. Même s’il est nécessaire d’utiliser le mode d’emploi lors de la première manœuvre. Muni de ce précieux sésame, il suffit alors de mettre le contact (moteur coupé), de déverrouiller les deux loquets de capote, de sortir et relever la lunette arrière pour libérer le couvre-capote, de glisser la capote dans son logement et ensuite de refermer le couvre-capote, ouf ! Rassurez-vous, l’opération nécessite moins de trente secondes ! Au passage, on constate que, sur le plan de la finition, Ford aurait pu faire quelques efforts : couvre-capote en place, le mécanisme de la capote est toujours visible ; plus ennuyeux, la lunette arrière en plastique est facilement rayable et ne peut disposer de système de dégivrage. Bon point en revanche pour le volume de coffre qui est légèrement supérieur à celui de la berline (215 au lieu de 185 dm3) et qui ne varie pas capote repliée ou non. La place est suffisante pour caser facilement deux valises pour partir en vacances…
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