3. Mini Cooper SE : la concurrence, à retenir, les tarifs

Essai – Mini Cooper SE : le kart électrique

La concurrence

Parmi les voitures électriques, deux autres modèles partagent avec la Mini Cooper SE des ambitions en matière de dynamisme permettant de les présenter comme des GTI : la Peugeot e-208 et la Honda e Advance. À équipements proches, les différences de tarifs sont très réduites mais c'est là leur seul point commun. Les trois, dans des styles très différents, se montrent tout à fait réjouissantes à conduire mais la britannique se distingue par son efficacité brute, bien aidée par un train avant verrouillé au sol et 184 ch à disposition contre respectivement 136 et 154 ch. La française tire par contre son épingle du jeu en matière de confort, d'autonomie grâce à sa batterie de 50 kWh (même si la Mini est plus efficiente) et dans son choix de compromis au niveau de son habitabilité. Elle fait aussi jeu égal avec la japonaise en matière de recharge rapide pouvant aller jusqu'à 100 kW quand la Cooper SE se contente de 50. La petite Honda de son côté sacrifie son volume de coffre pour offrir deux vraies places arrière, les plus accueillantes des trois protagonistes et présente la planche de bord la plus futuriste avec son alignement de cinq écrans.

À retenir

La Mini Cooper SE a beau être la première électrique commercialisée par la marque, elle a pu bénéficier de l'expérience accumulée lors du développement de la BMW i3 et de son évolution depuis 2013, faisant de cette curieuse soucoupe roulante un modèle d'efficience. Et c'est une qualité que l'on retrouve logiquement dans la Mini, même si elle est loin d'offrir au final la meilleure autonomie de la catégorie à cause d'une capacité de batterie que l'on peut qualifier de faible en 2020, un choix qui permet cependant de préserver l'habitabilité et de ne pas faire trop grimper la masse de l'ensemble. Elle ajoute une efficacité digne de la réputation de la marque qui en fait un régal à conduire n'ayant pas grand-chose à envier à ses homologues thermiques.