2. Mini Countryman restylé (2020) - Sur route : hybride et polyvalent
Le Countryman profite de son restylage pour mettre à jour ses moteurs, respectant d’ores et déjà les prochaines normes antipollution drastiques (Euro 6d Full, effectives à compter du 1er janvier 2021). La gamme est toujours composée de moteurs essence et diesels dont les puissances s’échelonnent de 116 à 190 ch et deux types de transmissions (2 ou 4 roues motrices). Au total, il existe plus de dix versions du Countryman mais tous les yeux sont braqués sur la variante hybride essence rechargeable, une motorisation qui offre une puissance cumulée de 220 ch, quatre roues motrices et une autonomie de 55 km en électrique. Celle de notre essai.
La Mini Countryman SE, autrement dit la version hybride rechargeable, s’adresse à un public bien particulier : ceux qui roulent peu, soit une cinquantaine de kilomètres par jour et qui bénéficient d’un point de recharge à destination. Le SUV intègre une batterie lithium-ion d’une capacité de 10 kWh, ce qui lui assure une autonomie comprise entre 44 et 52 kilomètres en mode électrique selon le cycle d’homologation WLTP. Trois modes de conduite sont proposés à bord de la Mini S E Countryman : « Auto eDrive », celui par défaut, s’occupe de tout avec une conduite en mode électrique allant jusqu’à 80 km/h ; le mode « Max eDrive » autorise un usage sportif du moteur électrique jusqu’à 125 km/h et enfin le mode « Save eDrive » permet de maintenir le niveau de batterie à 90 % pour un usage ultérieur comme entrer dans une zone à faibles émissions (ZFE).
Nous avons réalisé notre essai en mode « auto eDrive » et nous avons parcouru 42 km en tout électrique durant notre essai, ce qui compte tenu de la température actuelle basse est correct et assez proche des valeurs d’homologation. Lorsque la batterie est chargée, l’agrément de conduite est au rendez-vous avec de franches accélérations et de très bonnes reprises parfaitement gérées par la boîte automatique à 6 rapports. La consommation d’essence, elle, s’avère correcte mais très éloignée des 1,7 l/100 km annoncés. Nous avons relevé une moyenne de 4,8 l /100 km. Pour recharger les batteries, il vous faudra patienter cinq heures sur une prise domestiqueou un peu plus de trois heures sur une Wallbox ou une borne publique avec un câble de 3,7 kW, livré de série.
Lorsque vous êtes arrivé au bout de la batterie, en revanche, la consommation s’envole car tous les éléments jouent en sa défaveur. L’aérodynamisme, le poids (1 800 kg) et les grandes roues. Nous avons relevé une moyenne de 8,2 l/100 km sur un parcours mixte et en conduisant comme un bon père de famille. Le plus fâcheux, c’est l’autonomie. Avec l’arrivée des batteries, le réservoir d’essence perd une dizaine de litres et offre une contenance de 36 litres, ce qui réduit considérablement le champ d’action. Moralité : avant de signer le gros chèque de 40 000 € minimum, étudiez bien l’usage que vous en ferez et surtout rechargez-la régulièrement sinon, il vous en coûtera plus cher en carburant qu’une motorisation thermique classique.
Le comportement routier, lui, est typiquement Mini avec un « Go Kart feeling » (sensation de conduite un kart) toujours au rendez-vous. Les suspensions fermes, la transmission intégrale et les pneus larges participent à une adhérence de premier ordre.
Photos (30)
Sommaire
Sur le forum
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération